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ANTONIELLA

s’écriaient-ils en saluant le curé, les sœurs, les beaux enfants endormis et l’Abruzzienne.

Le voyage n’était qu’un triomphe.

Enfin on arriva vers six heures du soir à Capo-di-Chino, au milieu du faubourg le plus turbulent de Naples ; la foule, avertie par les voyageurs, était immense ; le corricolo la fendait avec peine pour se rendre d’abord à la prison de la Vicaria, par la place du Vieux-Marché, et y déposer Antoniella, ensuite au couvent de la Miséricorde, où le curé de Santa-Agatha devait montrer les enfants, l’Abruzzienne et son mari aux Sœurs.