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ANTONIELLA.

plices soufferts pour eux, ait la consolation de les retrouver par mes yeux.

CXXVII

L’Abruzzienne fondit en pleurs en les pressant sur sa poitrine.

— Vrai ! vrai ! s’écriaient tous les assistants, qu’elle fes conduise à la véritable mère et qu’elle les ramène à celle qui les a adoptés ! Allons à Santa-Agatha, et que le maître de la poste nous prête son corricolo pour mener à l’instant à Naples Antoniella, la femme du bûcheron et les enfants. Les juges verront comment ceux dont ils condamnèrent les meurtriers se portent bien.