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que nous nommons glandes conglomérées dans les animaux qui ont une circulation. Enfin, dans tous les végétaux, sans exception, l’intérieur de ces corps ne présente aucun organe spécial quelconque : tout y est tissu cellulaire plus ou moins modifié, tubes longitudinaux pour le mouvement des fluides, et fibres plus ou moins dures et pareillement longitudinales pour l’affermissement de la tige et des branches.

Si, d’une part, l’on reconnoît que tout corps vivant quelconque est une masse de tissu cellulaire dans laquelle se trouvent enveloppés des organes divers plus ou moins nombreux, selon que ce corps a une organisation plus ou moins composée ; et si, de l’autre part, l’on reconnoît aussi que ce corps, quel qu’il soit, contient, dans ses parties, des fluides qui y sont plus ou moins en mouvement, selon que, par l’état de son organisation, il possède une vie plus ou moins active ou énergique ; on doit donc conclure que c’est au mouvement des fluides dans le tissu cellulaire qu’il faut attribuer originairement la formation de toute espèce d’organe dans le sein de ce tissu, et que conséquemment chaque organe doit en être enveloppé, soit dans son ensemble, soit dans ses plus petites parties ; ce qui a effectivement lieu.

Relativement aux animaux, je n’ai pas besoin