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des quantités et et par conséquent celles de et (no 72) ; mais sans entrer dans ce détail, il suffira de remarquer :

1o Que les quantités et étant de l’ordre de comme on le verra ci-après, les variations des quantités et seront de l’ordre de d’où il s’ensuit que les expressions de et de seront à très-peu près les mêmes, c’est-à-dire aux quantités de l’ordre de près, que si ces quantités étaient constantes. De sorte que pour avoir le rayon vecteur de l’orbite, ainsi que la tangente de l’inclinaison, pour un instant quelconque, il n’y aura qu’à calculer l’un et l’autre par les méthodes ordinaires, d’après les éléments et regardés comme constants.

2o Que, si l’on dénote par la valeur de en supposant et constantes, on aura, abstraction faite du terme qu’on doit négliger ici,

parce que, dans l’hypothèse de et constantes, les termes tous constants doivent être supposés nuls, comme nous l’avons fait (no 81) ; or, dans le cas présent où les quantités et sont en partie constantes et en partie variables, on fera simplement

et on conservera dans la valeur de les termes variables qui entrent dans et savoir

et

de sorte que l’on aura, en négligeant les quantités de l’ordre de