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En effet, si le fluide est en repos, les vitesses sont nulles, et les équations se réduisent à celles que nous venons de rapporter.

Au reste, pour pouvoir faire usage des équations dont il s’agit, il n’est pas nécessaire que les quantités soient uniquement des fonctions de comme il semble qu’on pourrait le conclure de la forme même de ces équations.

Supposons, par exemple, que les quantités renferment outre les variables encore une quatrième variable représentée par une ligne quelconque, il est clair que, quelles que soient la nature et la position de cette ligne, on pourra toujours exprimer sa différentielle de cette manière : par conséquent, la valeur complète de l’expression qui n’est autre chose que le coefficient de dans la différentiation de sera

on trouvera de même

pour les valeurs complètes des expressions substituant ces valeurs dans les équations ci-dessus, elles deviendront

équations dans lesquelles les différentielles qui dépendent de chacune des variables se trouvent séparées.

Je fais cette remarque relativement à un endroit de l’excellent Traité de la résistance des Fluides (Article 164).

Si la densité est constante, les équations