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XLIV.

Corollaire III. — Si, au lieu de considérer les vitesses on veut considérer les variables elles-mêmes, on remarquera que ces variables ne peuvent être que des fonctions du temps et des valeurs qu’elles avaient au commencement du mouvement quand valeurs qui doivent être entièrement arbitraires, pour que la solution du problème ait toute la généralité possible.

Dénotons ces valeurs par c’est-à-dire supposons que les variables qui représentent la position de chaque particule du fluide, après un temps quelconque soient au commencement du mouvement les différences de s’exprimeront en général de la manière suivante :

de sorte que

et

Substituant dans les équations au lieu de et supposant d’ailleurs, pour simplifier le calcul, constant, et

on trouvera, après avoir divisé les deux premières par et la troisième par