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qu’il faut intégrer avant d’aller plus avant. Pour cela je fais

et supposant

je trouve, après les substitutions et les réductions,

équation qui se rapporte à celle du no 27. On voit donc par là que l’équation en sera constructible exactement par nos formules toutes les fois que sera un nombre pair quelconque ; le reste du calcul n’ayant plus de difficulté, on trouvera pour la valeur de une expression exacte et finie, composée de fonctions très-générales de et de Si alors on a et l’équation qui donne la valeur de devient

d’où l’on tire

dans le premier cas, le coefficient devient égal à et dans le second égal à or, dans le Problème de M. d’Alembert, on a d’où l’on voit que ce Problème n’admet point de solution exacte, au moins suivant ma méthode ; cependant, si l’on veut se contenter d’une solution seulement approchée, on pourra y parvenir immédiatement par les formules du Problème III, car si dans l’équation

on fait

et qu’on suppose les valeurs et déterminées par ces équations