Page:Lagrange - Œuvres (1867) vol. 1.djvu/270

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

seront l’une et l’autre du même côté de l’axe ; d’où il s’ensuit qu’ayant exécuté la continuation du côté des abscisses positives à l’infini, suivant ce qu’on a dit ci-dessus, on n’aura plus qu’à renverser la même courbe au delà de et au-dessous ou au-dessus de l’axe, selon qu’elle appartiendra aux fondamentales ou aux dérivées.

23. Par la méthode qui vient d’être expliquée, nous avons la manière de continuer de part et d’autre à l’infini les courbes qui dépendent des valeurs de et de données à volonté dans le premier instant du mouvement, sans s’embarrasser que les différentes branches de ces courbes soient liées entre elles par la loi de continuité. Mais, si on voulait se borner à admettre cette loi, on pourrait obtenir les mêmes résultats avec beaucoup moins de peine par la simple considération des formules données à la fin du no 20. Toute la difficulté se réduirait à chercher la nature des fonctions et au delà des points et par la condition que et soient égaux à zéro dans ces points, quelque valeur qu’on suppose à

Posons d’abord dans ces formules on aura les équations

De ces deux équations il suffira de vérifier la première, puisque la seconde n’en est que la différentielle divisée par mais il se présente dans cette opération une difficulté, car les termes étant divisés les uns par les autres par on peut être en doute si, en faisant à part égaux à zéro les numérateurs de et de toute la formule disparaîtra, à cause