Page:Lacuzon - Éternité, 1902.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.






J’ai dit ce soir d’amour, de rêve et de prière :
La nuit venait vers nous, lente et consolatrice,
Ton étoile au lointain se levait la première,
Et je baisais tout bas tes mains d’inspiratrice…

Et le ciel tout à coup fut plein d’efflorescences,
Et sitôt il plana, par quel vœu du destin,
Tant de mansuétude et de pardon divin,
Tant d’oubli favorable à nos résipiscences,