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Sur la cîme des temps qui ne sont pas encore,
Comme devant un vaste et troublant reposoir
Dressé, tout d’azur sombre et d’or, au fond du soir,
Le Poète a prié, qui salua l’aurore.

Il a prié du rêve en ton âme attentive,
Et tel qu’officiant dans le soir solennel,
Il s’est tourné vers toi, désignant la nuit vive,
Et ta main s’est tendue au signe fraternel.