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IV


Cette scène me troubla fortement. La nuit qui suivit, je songeai, moitié éveillé, moitié rêvant, aux images bibliques qu’elle avait fait apparaître. Au matin, j’eus le sentiment qu’un devoir m’était dicté : réparer l’injustice des hommes à l’égard de Silbermann. Il me fallait non seulement l’aimer, mais prendre son parti contre tous, si difficile et si ingrate que fût l’entreprise. D’ailleurs ses ennemis principaux n’étaient-ils pas les Saint-Xavier et n’avais-je pas toujours ressenti envers ceux-ci, Philippe Robin excepté, une inimitié naturelle ?