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reculé d’un pas tout en conservant la main de Silbermann, je lui dis solennellement :

— Je te jure, Silbermann, que désormais je ferai pour toi tout ce qui sera en mon pouvoir.


Ce même jour, je passai l’après-midi chez Philippe Robin.

À la fin de la journée, l’oncle de Philippe, Marc Le Hellier, se trouva là. Il aimait beaucoup son neveu ; il le traitait en homme et non en écolier, ce qui flattait Philippe. Il lui répétait que rien n’était plus absurde que l’éducation donnée dans les lycées, qu’un assaut d’escrime développait mieux le cerveau qu’aucune étude, et que savoir appliquer un coup de poing au bon endroit était plus utile dans la vie que tout ce que l’on nous enseignait en classe.

Il reprit ce thème en voyant sur la table de Philippe les gros manuels sco-