tant en voiture, il lut le billet que lui avait écrit Éliane ; il était ainsi conçu :
CHAPITRE XIX
LE MENSONGE DE CASTELLO
Comment les choses s’étaient-elles passées dans la caverne et comment se faisait-il qu’Éliane demeurait encore là, quoiqu’il y eut plus de six mois que sa mère était morte, la laissant, pour ainsi dire, sans protection ?… Éliane était-elle vraiment prisonnière ?
Oui, Éliane était prisonnière dans la Caverne. Sans doute, Castello n’avait jamais défendu à Éliane de sortir, mais Lucia ne la quittait pas d’une semelle ; partout où allait Éliane, Lucia la suivait comme son ombre. Éliane s’était objectée à cette surveillance, tout d’abord ; mais Castello lui avait dit qu’il était préférable qu’elle ne sortit jamais seule, parcequ’elle était restée faible depuis sa terrible maladie. D’ailleurs, la jeune fille ne connaissait pas les alentours ; elle risquait de s’égarer ou de faire quelque rencontre désagréable, dangereuse même, si elle sortait seule.