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Edgard.

Vous êtes trop bon… mais aujourd’hui, j’ai l’estomac fatigué…

Il se lève.

Duplan, à part.

Il faudra que je fasse venir quelqu’un de la caserne.

Edgard.

Monsieur, c’est une démarche toute de courtoisie que je viens faire auprès de vous… je sais qu’on ne s’adresse pas en vain à votre franchise et à votre loyauté…

Duplan, saluant.

Monsieur… (À part.) Qu’est-ce qu’il me veut ?…

Edgard.

Je me suis bien rendu compte de l’état de mon cœur… et je ne vous le cache pas, j’aime ces demoiselles…

Duplan.

Lesquelles ?

Edgard.

Berthe et Lucie…

Duplan.

Comment !… toutes les deux ?

Edgard.

Cela vous étonne ?…

Duplan.

Oh ! non ! (À part.) Absolument comme Maurice !…

Edgard.

Et je désire en épouser une… n’importe laquelle…

Duplan.

Ah ! permettez, mon fils…