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Edgard.
Oh ! non ! et mon conseil judiciaire !… Le président prétend que le cheval est une machine perfectionnée par les Anglais pour faire du mal aux Français.
Pérugin.
Alors, comment faites-vous ?…
Edgard.
Je vais tous les matins chez un marchand de chevaux… je marchande un animal… je le demande à l’essai… et je le ramène le soir en disant : "Décidément, il ne me convient pas… il fauche."
Madame Pérugin.
Ce n’est pas cher !
Edgard.
Il ne peut pas se plaindre : je le nourris, son cheval.
Madame Pérugin, à part.
Avec l’avoine des autres !
Edgard.
Nous disons que votre écurie est située ?…
Pérugin.
À gauche… dans la cour… mais vous vouliez me parler ?
Edgard.
Oui, je vous parlerai sérieusement tout à l’heure.
Il sort.
Scène III
Pérugin, Madame Pérugin