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Edgard.

On ôtera le bois.(À Lucie, qui travaille.) Très gentil, ce que vous faites là. (À Pérugin.) Je vous demanderai aussi quelques litres d’avoine.

Madame Pérugin, à part.

Comment ! l’avoine de mes poules ?

Edgard, à Lucie.

C’est un bonnet grec pour papa ?

Lucie.

Non, monsieur, c’est un fauteuil.

Edgard.

ah ! c’est un fauteuil ? (À part.) elle rougit chaque fois que je lui adresse la parole… (À Pérugin.) Tout à l’heure je vous parlerai sérieusement.

Lucie.

Maman, je n’ai plus de laine bleue.

Madame Pérugin.

tu en trouveras dans ma chambre.

Lucie sort.

Edgard, à part.

Prétexte pour me laisser seul avec ses parents… c’est colossal !

Madame Pérugin, à son mari, bas.

Il pourrait peut-être nous donner des renseignements sur M. Maurice.

Pérugin, bas.

Oui, c’est une bonne idée… je vais l’interroger. (Haut.) Ce brave Edgard !… je suis bien content de vous voir, je vous aime beaucoup, moi !