Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/424

Cette page n’a pas encore été corrigée
Madame Carbonel.

Ce qui ne l’empêchera pas d’être une excellente petite femme.

Maurice.

Vous croyez ?

Madame Carbonel.

J’en suis sûre ! Je n’ai qu’une chose à vous dire. Si j’avais un fils… ne pouvant pas le donner à Berthe… je ne lui souhaiterais pas une autre femme que Lucie !… vous pouvez le répéter à qui vous voudrez !…

Maurice, avec feu.

Oh ! je vous comprends, madame !

Madame Carbonel, à part.

Il a compris !

L’orchestre se fait entendre.

Maurice.

Pardon ! j’entends l’orchestre…

Madame Carbonel.

Et vous avez invité quelqu’un ?

Maurice.

Oui, madame…

Madame Carbonel.

Allez, monsieur Maurice… ne faites pas attendre votre danseuse… comme tout à l’heure.

Maurice.

Oh ! non, chère petite… Je cours bien vite…

Il sort vivement.