Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VOUZON.
Parce qu’elle a là… un petit ressort qu’on appelle le cœur… et qui est en bien mauvais état chez toi.
MAURICE.
Mais je ne vois pas…
VOUZNH.
Il y a bien d’autres choses que tu ne vois pas… As-tu jamais considéré cette enfant ?
MAURICE.
Ma cousine ?
VOUZON.
Oui… As-tu regardé ses yeux quand ils se reposent sur toi ? as-tu senti frémir sa main quand tu la prends dans la tienne ?
MAURICE, étonné.
Comment ?
VOUZON.
Elle t’aime !
MAURICE.
Céline !
VOUZON.
Elle te croit grand, noble, généreux… enfin tu es son roman… Pauvre fille !
MAURICE.
Ah ! mon Dieu !… ce que vous me dites là… En effet… il me semble me souvenir…
VOUZON.
Ah ! c’est bien heureux !… mais l’amour !… qu’est-ce que cela te fait ?… C’était bon de notre temps… aujourd’hui, vous avez remplacé ça par le Saragosse !