Voyons ! voyons !
Le timide baiser de la vierge naïve,
L’éclat du papillon dont l’aile fugitive
Glisse parmi les fleurs…
L’écho retentissant des voûtes de l’église
Et le son cadencé de l’onde qui se brise
Sur les rochers en pleurs.
(Parlé en pleurant.) Ah ! je ne peux pas… ça me fait trop de mal !
Le rossignol chantant l’hymne de la nature
Le doux frémissement du ruisseau qui murmure,
À travers le gazon.
Les célestes concerts des voûtes éternelles,
Le bruit que fait un ange en déployant ses ailes
Sont moins doux que ton nom…
(Parlé avec émotion.) Ces vers… sont vraiment pleins de cœur… Que c’est intéressant, un premier amour !…
Ils me rappellent ceux que j’adressais à la petite limonadière… sauf que les miens sont mieux…
Cupidon a brûlé mon âme,
Et, nuit et jour, je crie : « Au feu ! »
Ah ! laissez-nous donc en repos avec vos poésies de confiseur !