Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/271

Cette page n’a pas encore été corrigée
Edgard.

Ah ! tant mieux !… tant mieux !… (Poussant un cri.) Aïe !!!

Henriette.

Quoi donc ?

Edgard.

Rien ! (À part.) Je me suis brûlé le mollet !…

Veauvardin, entrant par la droite, troisième plan.

Eh bien, mon gendre, qu’est-ce que vous faites là ?

Edgard se sauve loin de Veauvardin, en cachant toujours la bassinoire derrière lui ; de sa main gauche il entoure la taille d’Henriette et commence sur place quelques pas de polka.

Edgard, dansant.

Vous voyez… nous sommes en train… de nous mettre en train…

Veauvardin.

Dépêchez-vous… allons !… allons !…

Edgard.

Tout de suite ! (Il continue à danser en tenant la bassinoire derrière lui, et en passant devant Veauvardin il la lui met entre les mains.) Prenez ça !

Il disparaît par l’angle de gauche en polkant avec Henriette.


Scène XIX

Veauvardin, Madame Beaudeloche ; puis Florestine
Veauvardin, stupéfait.

Une bassinoire à présent !… Est-ce qu’il a quelqu’un de malade ?