Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 01.djvu/173

Cette page n’a pas encore été corrigée
Machavoine.

Assez !… Vous pourriez me tenter !… et alors, je vous aplatirais… comme une limande, fichtra !…

Chiffonnet.

Quelle sainte indignation !… Comment t’appelles-tu ?

Machavoine.

Machavoine.

Chiffonnet.

Machavoine, tu es sublime !

Machavoine, indigné.

Sublime vous-même, fichtra !

Chiffonnet.

Calme-toi !

Machavoine.

Ah ! c’est que je suis franc… je ne sais pas mentir, moi !…

Chiffonnet, prenant les seaux de dessus les épaules de Machavoine et les mettant sur les siennes.

Tu ne sais pas mentir !… Machavoine, comment me trouves-tu ce matin ?

Machavoine.

Je vous trouve laid !…

Chiffonnet.

Très bien !… Si je me mariais… crois-tu que je serais…

Machavoine.

Oh ! ça… tout de suite !…

Chiffonnet, s’épanouissant.

Enfin, en voilà un !… Ah ! ça fait du bien !… ça repose !… (Il pose les seaux à droite.) On a bien raison de dire que la