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VISAGES DE LA VIE ET DE LA MORT

L’on ne voyait plus que la tête, belle comme une fleur radieuse. Elle aussi s’éclipsa. L’image de la délicieuse jeune femme blonde drapée de rose s’était évanouie comme un rêve. Il ne restait plus rien qu’un rouleau de toile grise, poussiéreuse. Les deux hommes le prirent chacun par un bout pour le descendre dans la voiture. On aurait dit qu’ils portaient un colis funèbre.