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DEUX CORSAIRES MALOUINS

ment que possible, bonne garde aux portes, et qu’il arrête, jusqu’à nouvel ordre, les espèces provenant des vaisseaux de la mer du Sud.»

8 avril. — « Suivant les ordres, Monseigneur, dont il vous a plu de m’honorer, le 1er  de ce mois, j’ai fait arrêter au Port-Louis, 1.494.743 piastres, et les propriétaires d’icelles ont promis de ne s’en point dessaisir, et de les représenter quand ils en seront requis… à Hennebont et à Pontchâteau, nous en avons arrêté plus de deux millions, et si MM. Lempereur et de Lusançay font ainsi que je les en ai priés, je crois, Monseigneur, que vous pourrez compter sur plus de quatre millions de piastres. »

« J’ai, Monseigneur, l’honneur de vous envoyer un état contenant un arrêté de piastres, suivant lequel il vous apparaîtra le peu de fidélité qu’ont eue ceux qui ont fait la première déclaration, car sur les vaisseaux le Saint-Joseph, de Marseille, ils ne déclarèrent que 276.000 piastres, cependant qu’il s’en trouve 560.000 d’arrêtées, provenant du dit vaisseau ; et, sur le vaisseau le