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DEUX CORSAIRES MALOUINS

ou à voiles, ou fines, fabriquées aux environs de Rennes, de Fougères, de Vitré, etc.

Puis, les objets suivants : chapeaux de paille blancs et noirs, rubans, boutons, bagues, tabatières, pendants d’oreilles, épingles, aiguilles, pendules, montres, verroterie, cadenas, serrures, couteaux, ciseaux, fusils, pistolets, sabres, barres et instruments de fer.

En résumé, à côté de beaucoup d’objets de première nécessité, beaucoup d’autre sans valeur, sauf, comme nous le verrons, dans les pays qui allaient être visités.

Le Comte de la Bédoyère et le Président de Grénédan quittèrent le port de Saint-Malo le 22 octobre 1701[1], dans la matinée, et se dirigèrent en droite ligne, sur les îles Canaries, qu’ils doublèrent sans s’y arrêter.

Ils descendirent ensuite vers l’île de l’Ascension, et, favorisés par les vents, se dirigèrent sur l’embouchure de la Plata. Suivant ensuite, les côtes de l’Amérique du Sud, ils arrivèrent au Cap Vierge, le 7 février 1702, pénétrèrent

  1. Journal de bord du « Président de Grénédan », Archives départementales d’Ille-et-Vilaine. Pièce non classée. Communiqué grâce à la complaisance de M. Bourde de la Rogerie, Archiviste en chef du département d’Ille-et-Vilaine.