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Hô c’h6ar a garann,

j’aime votre sœur.

lié zî a werzô,

LIVRE SECOND.

EXEMPLES :

oIIp vpndra sa maison.

l)a gi a lazinn,

je tuerai Ion chien.

-T Quand mon, ma, mes sont à roljjectif et régis par la préposition française a, on renJ ces pronoms en breton par arn, précède de la préposition (la. Ainsi, au lieu de dire da rnn sdd, ou da va zdd, a mon pisbe, on dira, par une transposition de lettre, d’am zdd. Livirid d’am zdd dont aman,

dites o mon père de venir ici.

Kasid ann drd-mañ d’am mamm.

exemples

portez ceci à ma mère.

Ann drâ-zé a :â d’ara breûdeûr,

cela est à mes frères.

’ Lorsque TON, ta, tes, sont de même régis parla préposition française a, on les exprime par az, précédé de la préposition da. Ainsi, au lieu de dire : da ta ddd, ou da da dàd, A TON PÈHE, on dira par euphonie, d’az tdd. Eunn drd-hcnnâg a dlêann d’az tdd, je dois quelque chose à ton père.

Eunn aval a rôinn d’az c’hoar,

je donnerai une pomme « ta sœur.

R(’d eo rci kclcn d’az mipien,

il faut donner de l’instruction à les fils. Quant aux autres pronoms, ils n’éprouvent aucun changement, quoique précédés de la ])réposition da.

Les pronoms possessifs absolus tiennent lieu des noms, et sont gouvernés par des verbes ou des prépositions. Ils ne prennent point de genre et se placent avant ou après le verbe, selon qu’ils sont sujet ou régime.

’ Lorsque le pronom possessif absolu est employé comme sujet, il se place toujours avant le verbe.

EXEMPLES :.

HÔ ti a zô brdz, va hini a zô c’hôaz brasoc’h, votre maison est grande, la mienne est encore plus grande. Va breûr a zô bihan ha da hini a zô ivez, mon frère est petit, et le tien l’est aussi. Hô pugalé a zô klam, va ré a zô iac’h, vos enfants sont malades, les 7niens sont bien portants, Hô mere’hed a zô gwdn, va ré a zô kré, vos filles sont délicates, les miennes sont fortes. 8" Lorsque le pronom possessif-absolu est régime, il se place après le verbe, si le verbe est à l’impersonnel.

EXEMPLES :

Sélu hon daou varech ; mé a gèmcr va hini, c’houi a grmérô hoc’h hini, mar kiril, voilà nos deux chevaux ; je prends le mien, vous prendrez le vôtre, si vous voulez. Likid hô saéou, mi a lakai va ré, mettez vos habits, je mettrai les miens. 9" Mais si le verbe est au personnel, le pronom possessif absolu se place avant le verbe. EXEMPLES :

Sélu hon daou varc’h ; va hini a ghnirann, hoc’li hini agémcrot, markiril, voilà nos deux chevaux ; je prends le viien, vous prendrez le vôtre, si vous voulez. Likid hô sacou, va ré a likiinn,

mêliez vos habits, je mettrai les miens. 10 En français, on se sert quelquefois du pronom possessif absolu pour exprimer, 1" ce qui est drt à une personne, comme : cuacun doit avoir le sien ; ’2 les parents ou les gens de quelqu’un : il a été en boute, mais il est maintenant parmi les siens. En breton, ce pronom n’est jamais employé dans un tel sens : on met à sa place le pronom possessif conjonctif joint au nom. exemples :

Pép-hini a dlé haoud hé drâ,

chacun doit avoir le sien.

lied co enn hcñd, hngen (’ma bréma é-touez hé drtd. il a été en route, mais il est maintenant parmi les sicn^. Mot pour mol : chacun doit avoir sa chose. Mais il est maintenant parmi -<fi gens.