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iectc de Vannes. Voyez Baldoéza.

  • Valicañt, ailj. et sulisl. Incoiislant, léger,

frivole. II. V.

Van. Voyez Man.

VaSdboghn, s. f. Domidii, Tcmme ou fille ijui a beaucoup d’embonpoint el de fiaicbcur. PI. vañdrvgenned.Cc mol est dudial. de anri.

Vanbl. Voyez Kanl’l,

Vaot. Voez I !aot.

Vab. Voyez VVab.

■ Vari.eI), s. m. Val«l, iiisinimeiit de fer qui sert à tenir le bois sur i’élabli d’uiimeiiaisier. PI. ou. If. V.

Vaiu.en. Voyez Barlen, deuxième article.

  • Yatisina, V. a. etn. Prédire, prophétiser.

Part. el. Aie eu Merlin am cùz talisinel, c’est tnoi, Merlin, qui ai prédit. II..

Va-zé, ad v.l., ;i-prés, en ce lieu prochain. II. V.

■ Veñdacii, s. m. A’cndange, récolte des raisins pour faire le vin. l’I.ou V. Beñdkm. ll.V.

  • Veñdacukr, s. m. Vendangeur, celui qui

récolte le raisin. Pl. icn. V. Be.ndkmoiii. H. V.

  • VeSdachi,v. a. elii. Vendanger, faire la récoltedes

raisins. Part. cl. V. Bisñdeueik. II. V. Vendem. Voyez Mendem.

  • Véniei., adj. Véniel, qui peut se pardonner.

Eurpcc’hcd véniel n’eo kén, ce n’est qu’un péché véniel. II. V.

’ VeñjaSs, s. m. Vengeance, action, désir de se venger. Tear é oc ar veñjañs, la vengeance fut prompte. H. V.

  • Venjer, s. m. Vengeur, celui qui venge.

PI. ien. Eur venjer «»t 6(?«o, j’aurai un vengeur. ll.V.

  • Venji, v. a. Venger, tirer vengeance de

quelque injure pour le compte d’un autre. Part. cl. Uo ceñji arin», jcvous vengerai. En emvcñji, se venger, tirer vengeance pour son propre compte. Difenncdcogañd al tézen gris-Ien en em venji, la religion chrétienne défend de se venger. H. V.

  • VEnB, partie do l’oraison qui énonce simplement

l’existence, ou l’existence avec relation à l’action, à l’étal ou à la qualité d’un sujet, et qui se conjugue par personnes, par modes cl par temps. Le Verbe, troisième personne de la Trinité. PI ou H. V.

Veeg.del, s. f. Stokliehe, toute sorte de poisson salé el séché, et parliculièrcpfciil uoç espèce de morue sèche..y v’,’ w.. n y, ’.

Vern. Voyez Beknout. H. X- i ;

°Vkums,s. m. Vernis, enduit luisiiDt dont on couvrelefer.lebois, les vase» de terre, etc. ll.V.

■ ViîRNisA, v. a. Vernir, enduire de vernis. Vernisser. Part. cl. II. V.

  • Vebskd, s. m. ei’sct, petite section, p.issage

de l’Ecriture- Sic. Pl. ou. L’genl vcrseda lennodanézhaii,oüfi en lirez vingt vcjriets.HV.

  • VsnTuz, s. f. Vcriu, habitude, disposition

iiabiluelle de l’àme qui porte ^ faire le bien el à fuir le mal. (Jualilé, propriété. Pl. veriitsiou. né rerluzé anavézann, ic connaissavertu.H. V.

’ Vebtuziz, adj. Vertueux, qui a de la ver-tu. VcrlHiiiz brüz co, c’est un homme bien vertueux. ll.V.

Ves. Voyez Bens.

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Vt,)s.m.OEuf, oorpg arrondi que pondent les femelles dos oi.ieaux, des poissons, etc. el qui ïonlienl le germe de leurs pelil». p|. viou. Eurvibrein «c’/t tûiried d’in, vous m’awz donné un ceuf [lourri. I ikitviuuda Inaza, f.iiles cuire des (tufs. linTréguicr, on dit u PI. «•). En Van., u ou u». Pl. uicu.—En Gall wi. Eu gaël d’Ecosse cl d’Irl., uv. II. V.

ViAoïAfde 3 syll., vi-a-oua], v a. (lamir ou couvrir d’djufs. Pari, viaouei. Viaouakramyioet, étendre des œufs sur des erfpcs. En 1 réguler, ftn dit xtoan. l’art, uotl. En Vannes, uituein ;de 3 syll., ui-ct-ein’ :. Part, uintt.

ViAoï’EK, adj OEuvé. Il se dit des poissons qui ontdes(eufs. II. V.

  • Vi|4TiK, s. m. Viatique, communion donnée

à un mourant. II. V.

■ ViKEi, s. m. Vicaire, celui q)i est établi sou* un supérieur pour tenir sa place en ccrtainc !> fonctions. 11 se dit plus particulièrement de celui (jui fait des fondions ecclésiastiques sous un cure. Chélu hor vilicl, voMà notre vicaire. II. V.

  • ViKÉLACu, s. m. Vicaire, fonction de vicaire,

vicariat. II. V.

  • N’iKEi.DED. Voyez Vihéach. II.
  • ViKTiu, s. f. Victime, animal qu’on immolait

en sacrifice. Pain consacré. Pl. ou. ll.V.

  • ViDAM, s. m. Vidame, celui qui aotrefoi.»

tenait d’un évèclic à condition de défendre le temporel de l’évèquc et de commander ses troupes. Pl. cd. II. V.

ViEL, s. m. Oisiveté. Fainéantise..Ic> m connais ce mot que par le Dictonnaire de Le Pellelicr, qui le donne comme du dialecte de Cornouaille. Voyez Lézikégez.

ViRLi.A, V. n. Etre oisif. Perdre son temps. Part. cl. Voyez le mot pré-cédent.

Vieller, s. m. Oisif. Celui qui perd son temps. Pl. ien. Voyez Viki. et Lézirek.

ViELLÉREZ, s. f. Femme oisive, qui perd son temps. Pl. éd. Voyuz Vibl et Ltuntatz. deuxième arlielc.

’ VijEi ou ViJii,, s. f. Vigile, veille de certaines fêtes. Uiriù èz eùz iiin ha tijcl, il y a aujourd’hui jeilne cl vigile. H. V.

’ VijBL ou ViJiL, adj Maigre..Armeûsiou vijel a ra drouk d’izhi, le maigre lui fait du mal. H. V.

Vk, adj. Vilain. Laid. MaUionuéte. Gtcall vil fp Ickcal gañd ar vrcac’h, la petite vérole l’a rendu bien laid. Au comparatif, viloc’h, plus vilain, plus laid, etc. —.-Vvare, qui vil mesquinement. ll.V. Yilochcoégcdhtc’hoar, elle est plus laide que sa sirur. Au superlatif, rita. Ar vitn ani’zluî holl ro, c’est le plus laid d’eux tous. Voyez Divalù^ Lsbiz el L)u :’iiênei>

Vil A Voyez le raûl précédent.

iLAAT, v. a. el lu Enlaidir, rendre ou devenir 

laid, l’ail. iUcl.Xc kéd ann drd-zé a vilai anczhañ, ce n’est pas cela qui l’enlaidira. liViKirf a rdbcnulczar t’aoiir :- ;r’, celte femme en !aidit tous les jours.

Vii.uED, s. ra. Laideur, DilTormité. Ce nM est peu usité.

Vii.r.EN. s. f. Femme publique. Femme île