Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/618

Cette page n’a pas encore été corrigée

JLJl

iisr

égal, cela m’est iiidiflvreh^. A la lettre : cela m’est tolt un. h. V.

Unvankk uu Lnvankh, s. m. Concilialcur, relui qui roneilie et aecorde des (tersünnes ensemble. Pl. ien.

Unvani ou Ubvani, V. a. Unir. Uéunir. Accorder. Concilier. De plus, rendre pareil, uniforme. Part, el N’emeûz hét gcUed hô unvani, je n’ai pas pu les accorder, les concilier. Unvaned iñt gañl-hañ, il les a rendus uiiilürmes. Voyez Unani.

IJ.>VA.MDIGEZ. Voyez Unvaniez. 11. y.

Unvamez ou UnvANiEz, s. f. Union, bonne intelligence. Accord. Conciliaffon. Concorde. Harmonie. Na dorril kéd (inn utivanicz a zô eñtré-zhô, ne rompez pas la bonne intelligence, l’union qui règne entre eux. — Ann unvaniez élré annhull a c’huulenn ann drà-zé, la société le demande. En Galles, unoUez. En gaël d’Irl. el d’Ecos., uinéan. H. V.

U>VEz, s. I’. Unité, ce qui est opposé à la pluralité. Ce qui exprime une seule chose. Ce mot est peu usité.

UoAN. Voyez Viaoua.

Un. Voyez Eur, premier article.

Urcha. Voyez Uhc’ha.

Urc’ha, V. II. On n’est pas d’accord sur la .signification de ce mot : suivant les uns, c’est hurler, suivant d’autres, c’est mugir ou grogner. Part. e(. Quelques-uns prononcent urcha (par ch français) cl urza.

Urc’hérez, s. m. Hurlement, cri prolonge du loup et du chien. Voyez Iudéhez. II. V.

ÜRIS1NER, s. m. Astrologue, celui qui s’adonne il l’astrologie. Pl. ien. M. V.

Urisi.>éraez, s. f. Astrologie, art chimérique de connaître l’avenir par l’inspection des astres. (Corn.) H. V.

Urisinéréac’h. Voyez Urisinébaez. II. V.

UrisiiNérez. Voyez IIud. II. V.

Urisinérüz, adj. Astrologique, qui appartient à l’astrologie. H. V.

ÜRLAOUEK. Voyez Urlocek.

Urlocj, s. m. pi. Goutte, fluxion douloureuse aux jointures, aux articulations. Ann urlou a zô gañt-hañ, il a la goutte. On nomme aussi le même mal drouk-Sañt- Urlou et f/weñdré.

Unr.oüEK, et, plus ordinairement, Uh-IAO ÜEK (de 3 syll.,ur-la-ouek), adj. et s. m. Goutteux, celui qui est sujet à la goutte. Pour le plur. du subst., urlouéien ou urlaouèien. -V’eiir kél hah a urlaouèien er vrôiou séac’h, il n’y a pas beaucoup de goutteux dans les pays secs.

Urlodégez, et, plus ordinairement, Ub-LAOUÉGEZ (de i syl., ur-la-oué-gez), s. f. Goutteuse, femme qui est sujette à la goutte. Pl. éd.

Urs ou Urz, s. f. Ordre, arrangement et commandement. — Ordres ecclésiastiques, ordre de chevalerie H. V. Pl. ur$ou et ursiou (de 2 syll., ur-siou). N’cûz urs cbcd enn li-sé, il n’y a aucun ordre dans cette maison. Dré hé urs eo ounn deûd aman, c’est par son ordre que je suis venu ici. — Rei anntirsou, ordonner, con- ^ fércr les ordres de l’Eglise. Chélu ann eskob

VEN

en deüzrdedann ursoudiii, voilà l’évéquc qui m’a ordonné. Marc’htk tùz a urz ann énor, chevalier de l’ordre de la légion il’honneur. - En (jalles, urz. En (iuël-écoss., orzu^.

V. 11. VoyCi HeIZ et kÊMENM.

l’RsiniGEz, s. f. Ordination, action de con férer les ordres de l’Eglise. JSélek eo bel yriad enn divéza ur.^idigez, il a été fait préire k la dernière ordination. II. V.

Uhvan. Voyez U.nvan.

Uhz. Voyez Ubs.

Urza. Voyez Ubc’ua.

Ubza, v. a. Ordoimer, conférer les ordre» ecclésiastiques. Part. et. t’rzel eu bel, il a été ordonne. En Galles, urza. H. V.

Us ou Uz, adj. Haut, opposé à bas. Ce mot n’est en usage qu’avec la préposition à. /1-iis ou a-tiz, en haut, au-dessus. iV’ciii dén aiis d’cump, il n’y a personne au-dessus de nous. Voyez Hlel.

UsiEN (de 2 syll.. u-sien),s. (l.’écorce de l’avoine mondée. Crib’ure, ordures séparées du grûin par le crible. En Tréguier, on dit usmol, dans le même sens.

UsMOL. Le même que le précédent.

Uz s.m. Usage, action d’user. Dépérissement qui arrive aux objets par l’usage qu’on en fait. Lakcd am eùz mï embulou, j’ai usé meschaussures Voyez Astudder. H.V.

UzA, V. a. User, détériorer une chose en s’en servant. Part. et. Voyez Dismañtra. H. V.

UzÉ, adv. Ensuite. H. V.

  • UzuRiA, v. n. Agioter, vendre ou acheter

à profit. Part. et. Jadis, arlogi. H. V.

  • UzoRiAz, s. m. Agiotage, commerce, profit

usuraire. Anciennement, ariik. H.V.

"UzuRioiiR, s. m. Agioteur, qui s’occupe d’agiotage. Autrefois, arlogour. Ce dernier mot n’est plus en usage que dans quelques cantons de ïréguier. H. V.

V, lettre consonne, la vingt-deux, de l’alpb. breton. Elle se prononce comme en français.

Va, s. m. Lieu, endroit. Ce mot n’est plus usité qu’on composition. V. Kelc’hbnvà, Vi-HOÑT,

À-zÉ, etc. H. V. 

Va. Voyez Ma, premier article.

Va-hini. Voyez Ma-him.

Va-hoñt, adv. Là-bas. En ce lieu là. H.V.

VakouVag, adj. Oisif. Oiseux. Fainéant. Paresseux. Voyez Lëzirek.

Vakder ou Vagdeb, s. m. Oisiveté. Fainéantise. Voyez Lësirëgez.

VÀD, s. m. Bien. Plaisir. Satisfaction..Ann drâ-séardvdd d’ùi.cela méfait plaisir. V. M àd.

V-AG. Voyez Vak.

Vaganéeim, V. n. S’évanouir, tomber en défaillance, en faiblesse, l’art, el. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Fata et Sédéza.

Vagaîsérec’h, s. m. Evanouissement. Défaillance. Faiblesse. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Fatadur et Fallaen.

Valgorikin, V. n. Balbutier, se troubler en ses paroles. Part.va/^orict. Ce mot cstdudia-