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ses repus. Pl. ou. Likid ami dousier toar ann daul, mettez l.i iiapiie sur la t^ible. EiiTréguier, loubicr. Voyez Toai,.

Touz, adj. ’l'undu, qui n’a point de puil, do cheveux, ou à qui on ie» a ci)U|ti’S. lias, particulièremeril en parlant du la talc d’un homme, du corps d’une bètc ù laine, des draps, etc. Il se dit aussi de l’Iierbe fauchée, mais plus rarement. Touz oa hé benn, il avait la tête rase, tondue. A¥ kél touz awalc’h uv mézet-zé, cette étoffe n’est |ias assez rase, assez tondue. Voyez RÀz, quatrième article.

ToDZA, V. a. Tondre, couper le poil ou la laine des animaux, des étoffes. Kaser. Part. et. Réd é fézô louza hé benn, il faudra lui tondre, lui raser la tôte. Touzid ann daùradmañ, tendez ce mouton. Voyez Kuëvu et et Gwilc’ha.

ToDZADEN-DAÑVAD, S. m. Toison, la laine d’une brebis, d’un mouton. Touzaden-dañvad n’eùz kén a zé, il n’y a là qu’une toison. Voy. Kreon etToEK. II. V.

rouzEH, S. m. Tondeur, celui qui tond, qui rase les cheveux, le poil, la laine, etc. PI. ien. Voyez KuÉviEK et uwilc’hee, premier art.

TouzER, s. m. Peloir, instrument de mégissier qui sert à détacher la laine ou le poil de dessus les peaux. Pl. fen. II. V.

ToüzÉREz, s. m. Action de tondre, de raser.

ïozEL, s. f. Coutume. Habitude. Pl. lozellou. Je ne connais ce mot que parleDict. de Le Pelletier, qui le donne comme du dialecte de Cornouaillc. Voyez BoAz et Tech.

TOZELLA. Voyez ToÉZELLA.

TôzÔNA ou ToAzoNA, V. 3. Agaccr, causer aux dents une impression désagréable, qui les empêche de mordre. Part. et. Voyez Klon’HA, premier article, et ïoézella.

TôzÔNADUR, s. ni. Agacement, impression désagréable que les fruits verts font sur les dents quand on les mange. Voyez Klôc’hadcb.

Trà, s. f. Chose, ce qui est. Pl. trdou.Eunn drâ vâd eo, c’est une bonne chose. Ann drdmañ, ceci, cette chose-ci. Ann drd-zé, cela, cette chose-là (près de nous J. Ann drü-hoñt, cela, cette chose-là (loin de nous). Da bép hinihé drd, à chacun le sien : à la lettre, a chacun sa chose. En Tréguier, on dit au plur. ireo, el en Vannes, Ireeu. — En Galles, trd. H V.

Trà, prép. Tant que. Trdvévâ, tant qu’il vivra. Trd môr, ira Breton, tant la mer, tant les Bretons.VoyezE.NDBÀ. En Galles, Jrd.H.V.

Tra. Voyez Nétra.

Tra-bad-sé. VoyezEÑDBA-BADSÉ. H. V.

Tra-dibaot, s. m. Curiosité, chose rare et curieuse. Pl. trâou-dibaot. H. ’V.

Tba-ma.ñ-dr.. C’est une expression dont on se sert pour désigner une chose dont on ne se rappelle pas le nom. Telle chose. Voyez Pé-THÉFÉ et Pénéfi.

Tea-odc’h-tba, s. f. Antithèse, opposition de pensées, de mots. Pl. Irdou-ouc’h-tràou. H.V.

Taauel, i. m. Traquel, sorte de muulmel pour écarter les oisuaux des fruits et de» champ» ensemencés. Pl. irabeltou. Il se dilaussi, dans le sens (i^uré, en parlant d’une personne babillarde. Likid eunn trabel é-kreix ar park mettez un traquet au milieu du champ. A’ur ijwirdrabd to ar vaouez-zé, celle femme-là est un vrai moulinet, une vraie babillardc.

Tuadellek, adj. el s. m. Babillard, qui aime à parler beaucoup. Qui ne saurait garder un secret. Pour le plur. du subst., trabclléicn. Voyez le mol précédent. Voyez aussi Têouek.

Tkahiuel ou Trôdidei., s. comm. llommt ou femme qui chancelle en marchant. El aussi un homme do taille haute et menue, qui semble avoir de la peine à se tenirdroil et debout PI. trabidclled. ie ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier.

Tuabidella ou Tbùbidella, V. n. Chanceler. V’aciller. Il se dit particulièrement des personnes grêles et faibles, qui ont peine h mar cher. Part. et. Trabidella a rd, kouéza a rai, il chancelle, il tombera. Je ne connais ce mol que parle üict. de Le Pelletier.

Tbabidelladcb, s. m. Chanccllemenl, action de chanceler. II. V.

Tbabidellébez. Voy. Tbabidelladub. H.V.

’I'rabidelldz cITrôbidelluz, adj. Vacillant, qui vacille, qui chancelle. Eur c’Iuimmed ou eur c’herzcd trabidelluz en deiiz, i ! a la d(’raarche vacillante. H. V.

Thabiden, s. f. Haillon, mauvais habit crotté ou autrement malpropre. Guenille. Pl. Irabidennou. Selon dautres, c’est une jupe crottée qui bat contre les jambes de celle qui marche. Je ne connais ce mot quo par le Dictionnaire de Le Pelletier.

Tbabidennek, adj. et s. m. Qui est couvert déguenillés, de haillons. Qui eslen lambeaux. Pour le plur. du subst., Irabidennéien. Voyez Tbdlek.

  • Tradisio.v, s. m. Tradition, voie par laquelle

les faits non écrits se transmettent. PI. 0«. II. V.

Tbaérez ou Tbérez, s. f. La partie de la charrue qui lève la quantité de terre que les Bretons nomment 60m. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier.

Tbaéz, s. f. Traité ; examen d’une question. PI. ou. Traézou kaer a zô el levr-zé, ce livre contient de beaux traités. En Galles, iraéz. H. V.

Tbaéz. Voyez Tréaz.

Traézia, y. n. Disserter, faire une dissertation. Part, el. En Galles, «rae’jio. H.V.

Tbaéziad, s. m. Dissertation, discours oii l’on examine quelque questior). Pl. ou. H. V.

Tracas ou Tbégas, s. m. Tracas, mouvement accompagné de trouble, de désordre, d’embarras. Confusion. Tumulte. Embrouillement. Quoique ce mot semble, au premier aspect, venir du français tracas, je ne le crois pas moins breton d’origine, pouvant se composer de Ird, chose, ou de (ce, préposition répondant aux mots latins tbans, dltba,