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TIN

TiÑoüz. VoyflaTiÑtj !. v, uV*

Tint, s. m. Klai. Etançon. Appui. Cnàii-

tier. Clicvalot. PI- ou. U’i verr eo ann liùl-ti’,

cet étai csl trop court. Ce mot est du dialecte

de Cornuuaille. Yoj’cz âf^q et K a/«t, i^Ç^’t'^’

me article.,,,, ;,,.,, jj,, ;,.^ ^.,,

TjSt. Vüy.ez PiSt., ",,. ■. :"i.,,

Tinta, v. a. Etay^r. EtîinçoDpçr. fjOiCi ;! ;

une pièce de bois sur iiii ch.iiilicr pour la

travailler. Placer un tonneap dans une cave.

Fixer urj madrier sur son épaisseur. Part. cl.

Ce mot est du dialecte do Cornouaillo. Yoyci

Skora et K.IÑTA. ;

Tinterez, s. m. ;Elaye|nent, action d’étayer ou étal de ce qui e ;Sit étajé. Ce moit est ilu dialecte de Cornouaille. Voyez Skorébbz.

II. V. ; >

’ TiÑcz ou ïiSotiz, adj. et s. m. Teigneux, celui quia la teigne. Pour leplur.du subst., liiiuzedoii linouzed. 7Vñi(s est aussi iinn injure Rrossièrc. Quelqutis-iiiis pronoitceut lañouz. Voyez Tii>i- ; ’. ;

■ TiiÑizEz ou TiRoi’ZEz, ,s. f. CçUe qui a la teigne. Pl. ed,. i ’

TiNVA-, v. n. Prendre, se rattacher, en-parlant d’un arbrc’, d’une grellc, etc. Se rejoiadrc, se refermer, en parlant d’une plaie, d’une coupure qui se guérit. Part. et. Tinvcd co hon hoU gwéz, tous nos arbres sopt pris. Tinva a xâ hé c’houli, s* plaje se referinq. Voyez Khegi el KlZA.,, :.|i, :;i

TÎR ou Teb, s. m. Terre. Je n’ai jamais vu ce mot, ih dans l’usage, ni <ians les livres anciens ; et quoi qu’en aient dit le P. Maunoir, le p. Grégoire et Le Pelletier, je ne le crois pas breton. La preuve qu’ils prétendent tirer des dérivés de ce mot, ne me semble pas suffisante pour justifier sa prétendue origine. Je ne vois dans lirien ou torien que le français TERRIEN ; dans Urouir que le français teki «MR ; dans Uren pour signifier terrasse,, qUjC le français TERRE, avec une terminaison bretonne, etc. — Cependant, on doit remarquer que le mot lir est usiléen Calles, en Irlande, en Ecosse, et dans les vieux chants populaires bretons. II.V. Voyez Uouar.

  • TiRAÑDUz, adj. Tyrannique, ([ui tient de

la tyrannie, qui est injuste, violent, contraire à la loi, à la raison. Enn eunn doarv liruftduz, d’une manière tyrannique, tyranniquement. Digéméroul enn eunn doaré tirañduz, tyranniser, traiter tyranniquement. II. V.

  • TiRAÑuÉREZ, s. m. Tyrannie, gouvernement

d’un tyran, d’un prince injuste cl cruel. Eunn ürañdérez dkhouiañvuz eo, c’est une tyrannie insupportable. II. Y.

  • Tin.vÑT, s. m. Tyran, celui qui a usurpé

la puissance souveraine dans un état, il se dit aussi des princes légitimes qui gouvernent avec cruauté, avec injustice et au mépris de toutes les lois. Pl. éd. Èvcl eunn tirañd en deûz rvnel, il a régné comme un tyran. Voyez Mac’hku. II. V.

TiREN, s. f. IJouclier, arme défensive des anciens. Targe. H. tircnnou.ic ne connais ce

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mot que par le Dictionnaire du P. Grégoire.

TiUEN-VEÀz. Voyez Pavez, deuxième arliclc. lï. V.

ïniÉTF..>, s. m. Tiroir, petite caisse à coulisse emboitéc dans une armoire, etc. Pl. iirélcnnnu. Enn lirétenher c’héfot, vous le trou vercz dans le tiroir. Voyez Seblñ. H. V.

Imiie.>. Voyez lia.

lia, s. m. Allure. Train. Marche. Démarche. De plus, diligence, promptitude. Activité Ile anaoud a rann diouc’h hiJdiz.y le connais à son allure, à sa démarche. Tizcndcùi pa (jdr, il a de la ddigence, de laclivilé, quand il veut. Voyez Kammed, prera. art., et Üifbé.

’ TizAN, s. m. Tisane, infusion de substances médicamenteuses. Apozémc. VovezDoiB-LOCZO Ü. II. V.

Ti/iK-iËN ou simplement TiziK, s. m Phlhi sie, consomption, étisie. /nn lizik-ién a ni gañl-hañ, il est tombé en phthisie. II. V.

Tizot, s. m. Eunuque, impuissant par faiblesse. Pl. tizogcd. Voyez Spazabi».

TizoDT, v. a. et n. Atteindre..Attraper. Parvenir à... Il signifie aussi avoir le loisir, le temps. Part, tizet. Héd eo tizoul anézhañ, il faut l’atteindre, l’attraper. Se dizann fcf’l, je n’ai pas le temps, le loisir. Voyez Hirez* et Paka.

Ti.EL.v, s. m. Quenouilléc, la garniture d’une quenouille. Pl.ioti. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier. Vovez Ke- (iÉuvn.

Ti-EÙ.ÑA ou ’fLEÈNi, V. a. Ttcûna ar qigel, garnir la quenouille. Part. t<. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui dit que l’on prononce aussi ilua et llui.

T.NAorS. oyez TraouS. ••

Tô, s. m. Couverture de maison ou plutôt ce qui sert à la couvrir. Ce mot ne s’emploug. u«re seul, mais on dit baian-iv, genêt pro- [iro à couvrir los maisons ; mtaii-(ü, pierre de couverture, pierre qui sert à couvrir. ardoise.

Vo)CZ TÔKN.

ToAL ou TocAi., s. f. Nappe, linge dont on Couvre la table pour prendre ses repas. Pl. ioii. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. En Vannes, on dit itiel, dans le même sens — l.a racine de ce mot est lo, couverture II. V. Voyez Tolsier.

T0AI.ON ou ToiArKN, s. f. Touaille, issuie-main suspendu. Pl. rocj^r/iMOK. II.V.

ToAZ, s. m. Pâte, farine détrempée el pétrie. Go eo va xoaz, ma pAte est levée. Kasid <inn Uiaz d’ar fourn, portez la pâte au four En Vannes, locz ou lôec’h.

ToAZ-KuA(i. Voyez Chokolat. H. V.

Toz-c’iioiJÉz-vÀD. Voyez Loizoc-c’uorte -V. U). H. V.

T(iz. I de 2 syll., (oa-za ], v. a. EmpSter, remplir de i) ;Uc. Salir avec delà pâte. Ken. dro pAtcux. Part. et. Ann drn-zè a dvazô va daouarti, cela m’empAtera les mains. Un dit aussi tôazenna, dans le mémo sens. En Vannes, (ut’^cifi.