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TIL

iiek mà<t, ce n’est pas un liuu chtl de inaieoii, un buii fermier

TiÉKAiT, V. M. l’aire le ménage, avoir soin lie la ferme. Conduire, administrer la famille el tout ce qui lui appartient, l’art, liékécl. Ann holl na i>ar két tiékaal, tout le monde ne sait pas conduire une famille, administrer une ferme.

TiÉciÉ.»f.’H. Voyez le mol suivant.

TiÉGEz, s. m. Ménage. Famille. Toutes les |)ersonnes dune maison. L’administration dt ia famille. Pl. ou. Eunn liêgez kaer a zñ gañt-M, ils ont un beau ménage. Rc iaouañk eo da véza é pcnn eunn liégcz, il est trop jeune pour être à la tète d’un ménage. En Vannes, tiv ■ géac’h ou liégech.

TiÉGEZ, s. f. La femme qui est à la tète d’une maison. Ménagère. Fermière. Pl. cd. Da diégcz c vé mdd, elle serait bonne pour être à la tête d’une maison.

TiERN, S. m. Comte. Pl. éd. Ce mot est ancien. Voyez KocÑT. H. V.

TiEiiN.iEz, s. f. Comté. Ce mot a vieilli.

oyez Roi>T.iCH. II. V. 

TiEB>Ez, S. f. Comtesse. Pl. «d. Ce mot n’est plus usité. Voyez Kou.ñtez. H. V.

" TioR, bète féroce qui ressemble au chat, mais qui est beaucoup plus grosse. Pl. éd. Ker hriz. kenn didrues eo ével eunn ligr, il est aussi cruel qu’un tigre. II. y.

  • TiGRET, adj. Tigré, moucheté comme un

tigre. H. V

TiiK, s. m. Maisonnette, petite maison. Pl. tiézigou. Ac’hann é wélann hédiik, je vois d’ici sa maisonnette. H. V.

TuK-socL, s. m. Chaumine, petite ebauraière. PI. /ie’ ;i^ou-«ou(. H. V.

  • TiL, s. m. Tilleul. arijre. Titen, f., un seul

pied de tilleul. Pl. lilennou ou lilenned ou simplement (î/. Ce mot est du dialecte de Tréguier. — En gaël d’IrL et d’Ecos., teil. H. V. Voyez Èvlec’h.

TîL, s. m. Teille, écorce déliée d’un brin de chanvre ou de lin. ■ •

TiL, s. m. Torchis, mortier de terre grasse mêlé avec de la paille, du foin, etc.. pour faire des cloisons, des plafonds, etc. Eunn Ul. Il likinn da ober aman, je ferai faire ici un torchis.

TiLi, V. a. Teiller, rompre les brins du chanvre, etc., et en détacher l’écorce ou teille. Part. et. On emploie aussi et plus ordinairement le composé didUa, dans le même sens.

TiL.iDEK, s. f. Lieu où l’on teille le chanvre. C’est aussi la réunion des personnes qui travaillent à le teiller. Pl. tiladégou.

TiL.iDCR ou TiLÉREZ, S. m..ction de teiller, d’écorcer le chanvre.

TiLEK ou TiLE.NNEK, adj. Planté dc tilleuls. Abondant en tifleuls. Ce mot est du dialecte deTréguier. Voyez Tîl, prem. art., et Évlkc’hee, premier article.

’ TiLEK ou TiLENNEK, s. f. Ormoie 00 ormaie, lieu planté de tilleuls. Pl. tilfigo ou lilennégo. Ce mot est du dialecte de Tréguier.

TI.N

osez i-vtKL iiBK, deuïierae article. 

i» !,i !*, j. f. Tique, iujetle poirjlro qui «’attache à la peau et particulièrement aux oreilles dos thieus et des bitufs. Pl. (i7enii«d ou siinplemeiitfi^ Voyez '1eObeCue>. ’,■

1 iLE.N, Voywi TiL, premier article.

TiLEH, 5. m. Plalund on carreau fait en torchis. C’est au^si le ttUae d un vaisseau. Pl. ou Voyez Tii., troisième article.

T’iLER, s. m. Celui qui teille, qui écorce le chanvre. Pl. ien. oyez T’ïl, deuxième article.

TlLSAM, s. m. l’alismun, ligures ou pierres particulières auxquelles on attribue ccrtaiocü vertus. Pl. éd. (Ce mot est arabe.) II. V.

Tm.iu, adv. Vite. Proniplcment. Il ne se dit ordinaircineut qu’en parlant de la marche. Ce mut appartient aux dialectes de Cornouaille, deTréj ;uier cLde Vaones, et je le crois com[>oséde 112, train, allure, et de mdd, bo». Voyez DuAN, premier article.

■ TiUBB,. s. m. Timbre, marque imprimée sur le papier dont on se sert pour les actes judiciaires. H. V.

  • Timbra, v. a. Timbrer, mettre un timbre,

marquer d’un timbre. Part. et. fJ. V.

Ti.M.M ou TiN, s. m. Thym, plante odoriférante qui parait être le serpolet cultiré. En gaél-écoss., tiom. En gai-l-irland., tim. Voy.

Jlt’MOm-LlOHZ. II. V.

’Ti.Ñ, s. m. Teigne, espèce de gale ou de dartre qui vient principalement à la tête des enfants et qui en ronge les téguments. Quoique ce mot soit fort employé, el qu’il n’y en ait pas un autre, à ma connaissance, pour designer ce mal, j’ai peine à croire qu’il ne vienne pas direclcinent du français teigne. Quelques-uns prononcent Ta.ñ. Voyez Tùkbbi.

Ti>EL, s. f. Tente. Pavillon. 11 se dit’particulièrement des tentes que les cabaretiers dressent aux foires et aux grandes assemblées, pour y vendre du vin et des comestibles.-— Kiosque, pavillon dans le goût oriental et dont on décore les jardins. H. V. Pl. linellou Dinddn ann dinel é leinimp, nous dînerons sous la lente. Tinel s’emploie aussi, au figuré, dans le sens que l’on donne en français aux mots cuaike, ciisi.ne, ordinaire. Tinei vàd a zô gant - hañ, il fait bonne chaire ; il a une bonne, cuisine, un bon ordinaire ; motà-mot, BON.NE TE.NTE EST AVEC LUI. VoyCZ TeLT.

Ti.nella, V. n.. Elever une ou plusieurs lentes, pour servir de cabarets dans les foirei, etc. Part. et. Voyez Telta. •’•'..

TiMELLER, s. m. Celui qui tient une ou plusieurs tentes. pour servir de cabarets dans les foires, etc. Pl. ien.

TiSoLEN, s. f. Gondole, petit bateau plat et long d’origine vénilienne. Pl. linolennou. Ce mol est du dialecte de Vannes, seule part»e de la Bretagne où soit en usage l’espèce de bateau qu’il désigne. H. V.

TiSoLoiR, s. m. Gondolier, pilote d’une gondole. Pl. ion. Ce mot est du dialecte de Vannes- H. V.