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’rÉoo-ÉJKN,"., 5. ni, Buglojc uu langue de Im’ul, piaule

Tëôd-kvm, s. m. Graleruii, plante. A la Iet(re,LAMUUK dk volaille. Qui^lqucs un. ; prunoncenl létiden, comme si c’était uti seul mol ; mais c’est un abus. Voyez Sërêucn.

TfeÔDA ((Je 2 sjll., léo-da], v. n. Donner des coups de laugue. Médire. Dctracler. Part. cl. Voyez DnoliK-uoMi’Sà et LAÑtuEN>.».

rÉÔDD(de 2syllab., téd-ddd), s. m. Coup de langue. Médisance. Parole choquante. Pl. ou. Voyez Lañchennao.

rftôDKK (de 2syll., léô-dek), adj. et s. m. Qui a une langue. Celui qui a une bonne langue, qui parle avec facilité. Babillard. Il se prend quelquefois en mauvaise part et signilie médisant, détracteur. — Lingual, qui appartient, qui ara[)portà la langue. II. V. Pour le pi. du subst., léùdéien. Téùdck, que l’on écrit Téâdcc aujourd’hui, est un nom de famille assez connu en Bretagne. En Vannes, lèadek. Voyez LaSchennek.

Téôden, s. f. Languette, ce qui a la forme ’l'une langue. Pl. («idtn/iow. En Vannes, on dit splélen, dans le même sens.

Téùdeb (de 2 syll., léô-dcv) ou Tevueu, s. m. Épaisseur. Grosseur. En Vannes, Ccuder (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, téii-der]. Voyez Ttô.

Téol, s. m. Patience, plante. On la nomme aussi kaol moc’h. On donne encore le même nom à la morcllc. En Vannes, téal

’ Téôl, s. m. Tuile, carreau Je terre grasse cuite au four et dont on se sert pour couvrir les maisons. Téôlcn, f., une seule tuile. Pl. léôlennou ou simph^ment Icôl. Gañl téôl eo gûlôed ann li, la maison csl couverte en tuiles. En Vannes, levl.

’Téôlenblég, s. f. Enfaileau, tuile creuse qui se met sur le faîte d’une maison. Pl. téôlbUg. H.V.

’ Téôle.n-blodm, s. f. Enfaitcmenf, table de plomb qui se met sur le faîlc des maisons couvertes d’ardoises. U. V.

  • Téôlen-gleOz. Voyez Téolen-bléc. II. V.

’TéÔLE.>-GB01’MM. VoyezTÉÔLEN-BLÉG. H.V.

’Téôler. Voyez Téùlier.

’ Téôlia (de 2 syll., léô-lia], v. a. Couvrir de tuiles. Part. IcôUcl. En Vannes, Icvleia.

’Téolen>ëk. Voyez Téôliérez. H.V.

’ÏÉÔLENMK. Voyez Téolik. h. V.

" ÏÉôiÉRi, S. m. Ann Téôlcri, les Tuileries, palais. H. V.

’Téôlik et Têôlenmk, s. m. Tuileau, morceau de tuile rompue. ll.V.

  • Téôlier ou TÉÔLER(de 2 syll., léô-Ucr ou

léô-ler), s. m. Tuilier, ouvrier qui fait des tuiles. Pl. ien. En Vannes, lévlour. Pl. ion.

’ Téôliérez ou Téolérez (de 3 syllab., léoliè-n’z ou Icô-U-rcz), s. f. Tuilerie, lieu où l’on fait de la tuile. Pl. ou. En Vannes, tévU-

T(Z

’ ÏÉoLOGAi, adj. Théologal, il se dit des vertus qui ont Dieu principalement pour ohlet. H V.

■ Téoluji, 5. t. Ihéologie, science quia pour objet Dieu et la religion. H. V.

Téon ou Tknv, s. m. Sève, l’humeur qui se répand par tout l’arbre, par toulc la plante. Ce mol est du dialecte de Cornuuaille. Vovcz Séô.

Téoual. Vuyez Téval.

Téolel. Voyez Tével.

T’ÉoiEL. Voyez Téval.

Têour. Voyez TeCzeh.

Ter, s. m. Goudron, espèce de gomme ’t de poix. S’hdlann ket tenna ann Ur eii ; vu daouctrn, je ne puis pas ôtcr le goudron de mes mains. En Vannes, on dit kouiltron, d.in«  le même sens.

Ter. Voyez Téar.

Ter. Voyez Teir.

Tkr. Voyez TiR.

Ter-dC-, s. m. Brai, guudion dune couleur noire bien foncée.

Ter, V. a. Goudronner, enduire de goudr (jn. Part. cl. Uéd en (cru ar vdg, il faut goudionnerle bateau. En Vannes, on dilÀ-0M(7troncin, dans le même sens.

Téraat. Voyez Té haat.

Terk, s. m. Bonne disposition. Bon t(at. Lma é Urk, il est en bon état. Cet article est copié du Diction, de Le Pelletier, par qui seul je le connais.

Terki, V. a. Disposer. Mettre en bon étal. Part. cl. Je ne connais ce mol que par le Diction, de Le Pelletier.

Teroed. Voyez Téarded.

Tëbdékanm. Voyez Trédéren.

Tereg ou Teri’z, adj. Pénétré, couvert ou sali de goudron. Tcreg holl eo hù sa^, votre habit est couvei tde goudron.

Tere>. Voyez TiR.

Térer. Voyez Tarar.

TERc’niE. Voyez Tersien

Terie.v. Voyez Tîr.

Tehijen. Voyez Téarded

Tërmal. Voyez Termi.

Ter.men-, s. f. Terme. Fin. Borne. Limite. PI. ïou. Quoi qu’en disent Le Pelletier et le P. Grégoire, j’ai peine à croire que ce mot soit breton d’origine. — Cependant, on remarquera que les Gallois disent lerven, les Gaëls-Irl. , learmann (qu’on prononce tcrmcnn,, et les (jacls Ecoss., tearmunn. H. V. Voyez Bé-VEN, Lézen, premier art., et Méam-bonn.

Termes, s. m. Celui qui respire fortement. Celui qui se plaint, elc. Pl. ien. Voyez Tbé-

C’iIOUÊZEK cITrÉALER.

Terjjérez, s. m. Aclion de haleter, de respirer fortement, etc. Voyez Tréc’houéz.

TER.MÉREZ,s. f. Celle qui respire fortement Celle qui se plaint, etc. Pl. éd. Voyez Tréc’nouÉzÉREZ.

Termi, et, par abus, Termal, . n. Haleter . respirer fortement, comme lorsque l’on est essoul’llé. Perdre haleine par une forte course ou agitation,.haner. Se flaindre. Part. et. Né kél braô Icrmi évclsé, il n’est pas beau de haleter ainsi. Hé glecoud a rH-hu v