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SUI.

su-iou). On dit aussi sufjd. Pl. suyellou, dans i le même sens. Voyez Fùn.

SuuKi.. Voyez lu mot prccédenl.

SuiEN (do2syll., su-ien), s. f. C’est un des noms que l’on donne à la dorade, poisson de mer. Vi.suienned. Voyez Aourëui’..> et Spék, deuxième article.

SÙL, s. m. Soled, l’astre qui fait le jour et éclaire le monde. Le dieu soleil. De plus, dimanche, jour de la semaine. Ar siil, le dimanche. PI. suliou. Àr cheñla nul cùz ar c’/ioraiz, le premier dimanche de carême. A’a vt-v. f’oñ(lied ar zuliou, ils ne gardent puint, ils n’observent point les dimanches. Ce mot ne s’emploie plus aujourd’hui pour sigiiilier soleil. — En Galles, sül. En gael-écoss., sûl. En gaël-irl., siit H, V. Voyez DisOi. et Héoi..

SCi.. N oyez SeOl, deuxième article.

Sûl., s. m. Ce qui est un peu roli, qui est brûlé à l’extérieur. Cliouéz ar su/ a zô gañd ar c’/iiVc, la viande sentie biûlé.

SuLA, V. a. etn. Hôtir un peu. IJrùlcr l’extérieur, la peau, l’écorcc. Flamber, passer par la tlamme. Part. et. Suljd ar vdz-mañ Wincvid hééeuna, rotissezmoi ce bûlon pour le redresser. Suled eo ar c’hik, la viande est brûlée. Id da suia ar idr, allez llan)ber la poule. Voyez Lesri.

Sui.BÉDü.N, s. f. Imprécation. Malédiction. Souhait de malheur. PI sulbédcnnou. Na ri’J /iél sulbédcnnou gan en, ne me maudissez pas ; à la lettre, ne f/^ites pas malëdictiom avicc MOI. Voyez Drouk-péden.

ScjLDËDEU, s. m. Celui qui fait des imprécations, qui maudit. Pl. ien. Voyez Urouk-

PÊDER.

SuLBËDi, V. n. l’aire des imprécations. Maudire. Souhaiter du malheur à quelqu’un. Part. el. Na sulbédil gaftl dén é-bi’d, ne maudissez personne. Voyez Droi’k- péui.

SuLET, adj. et part. Un peu rüli. Brûlé h. l’exlérieur. Voyez Sula.

SuLiEK (de 2 syllab., Stt-(ic7£), adj. De dimanche. Qui appartient au dimanche. liAid /tci liiad sulicli, mettez vus habits de dimanche. Un dit aussi si’tl, dans le même sens ; dilad sùl. Voyez SOl.

Siii-VEz, s. f. La durée d’un jour de dimanche ; comme si l’on disait en français une uiMANCuÉE. Pl. sulvhiou (de 3 syll., sul-vésioii ). Cliélu dioxi zulvez iréménel, voilà deux dimanches passés. Voyez SiJi..

SuMMONA, V. a. Ajourner. Assigner. Part. H. (Lagad.) H. V.

Sl’mmoisidigëz, s. f..’Vjourncmenl. Assignation. PI. iou. H. V.

SUN, s. m. Suc, liqueur qui s’exprime de la viande, des plantes, des fruits, etc. Succion, action de sucer. Voyez Uouhen.

SUN. Voyez Sizu.>.

SËN-GÀD, S. m. La fleur du chèvre-feuille, ou peut-être le suc qui on sort. A la lettre, suc BE r.ikvuE. Voyez Léaz-cavr.

.SIJT

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SCk c’iiOL’ËRâ, s. m. Chicotin, suc atner. 11. V.

Sc.NA, V. a. SucPT, attirer quelque liqueur ou quelque suc avec les lèvres. Tirer peu à peu l’argent d’une personne. Part. c(. Miridouc’h ar bugel-zé na zunô hi viziad, empêchez cet enfant de se sucer les doigts. Suned eo bileg ann eskcrn gañd hé géreñl, sa famille le suce jusqu’aux os.

ScNAD, s. m. ConGturc, fruits confits. PI sù)ii’(i(. II. V.

Si.NADER. Voyez KoCNFIZlOLR. H. V.

Sc.NADLR, S. m. Sucement, action de sucer.

ScNEK, adj. Juteux, qui a beaucoupdc jus. Il se dit plus particulièrement du suc qui sort delà viande. — Kiksuneg co, c’est delà viande juteuse. II. V.

Si.NER, s. m Celui qui suce. Pl. ien.

Si ;R, adj. Sur, qui a un goût acide el aigrelet. Quoi qu’en dise Le Pelletier, je ne crois pas ce mot d’origine bretonne ; il se trouve cependant aussi dans le Diction, du P. Grégoire et dans celui de Davies. Voyez I’re.nk.

SuRDûBZ, s. f. Levain. A la lettre, acidité. (De «tir, acide.) Voyez ScnoM. H..

Sdrir. Voyez Tre.ñkik. H. V.

  • SijRPii.iz ou SouRPiMZ, s. m..Surplis, vêtement

d’église qui se met immédiatement sur la soutane. Pl. ou. H. V.

SuROM, s. f. Klat de ce qui est acide, aigrelet. Voyez Tre.ñkder.

SuTA, et, par nbus, Sltal, v. n. Siffler Jouer de la flûte. Part, sutet. Ha c’Iwui a uar suta ? savez-vous siffler ;’ savcz-vous jouer de la flûte i’ On dit aussi sutella, dans le mémf sens. Voyez C’uodibana et C’iiouitella,

SuTADKN, s. f. Coup dc siCPet. Pl. tuladennou. On dit aussi sulelladen, dans le même sens. Voyez (7iioiiDANAOelC"uonTELLADEN.

SoTËi., s. f. Sifflet, petit instrument avec lequel on siffle. Flûte. Pl. suteUou. Voyez

ClIODlTEL.

Sl’tel-ar Gorzoï’K, s. f. Trachée-artère,lf canal qui porte l’air aux poumons, et qui est l’inslrumcnt de la respiration et dc la voix.

la lellrc, sifflet di cou. On dit aussi, 

dans le même sens, louU-gaou et Ircùz-gou-

ouk.

SiTEi.-üORs, s. f. Chalumeau, flûte champêtre. PI. sulcHou-kors. Voyez C’uouitfl GORS. II. V.

Sutella. Voyez SfT.

SuTELLËRF.z, S. m. Sifflcmciit, bruit fait en sifflant avec un sifflet quelconque. H. V.

SuTKLLiK,s f. Flageolet. Fifre, peliie flûte. PI. sulcllouigoti. II. V.

SuTELLLz, adj. Sifflant, qui siffle. II. V.

Si’TER, s. m. Siffleur, celui qui siffle ou qui sait siffler. Joueur de flûte. Pl. ien. On dit aussi suleller, dans le mênu’ sens. Voyez

ClIOlIRAXER et C’iloriTFI I.ER.

SuzuN. Voyez SiziN.