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SOI

glise. IM. ou. En Vannes, yustial ou rettial. H.V.

Sois. Voyez Cnot’K, premier article. "SoiBiHU, s. III..’ioldal. (iiicrrier, celui qui fait, qui aime la guerre. l’I. cd. JI. V.

■ SouuAnD-K’Z, s, m. Vtléraij, vieux militaire éraéritc. Pl. simrdürdelkôz. II. V.

•Soi’D.iiiD-SK..Ñ, s. m. ’N'olligeur, soldat dune coiiipagiiic d’élile, ou d’une compagnie mobile. PL snuJariledskañ- II V.

SoL’DAUTi, s. m. Caserne, logement des soldais. V. sourdarlie :. II. V.

Solec’h. Voyez."^uiez,

SoLEZ, s. f. litonnemcnl. Surprise. Admiration. Merveille. lirdz c oé hé smicz pa wélaz ac’kanoun, sa surprise fut grande quand il rae vit. Gañd eursuiiez vrdz em edz lu’ ijlevcl, je l’ai entendu avec une grande admiration. Eur soue : co hé gwñoul, c’est une merveille de la voir. Quelques-uns prononcent so(z. En N’annes sotiec’h. Voyez Saouzax.

SocEZLAMM-AR MAnù, s. f. Les affres de la mort. Quelques uns prononcent souflamm. H. V.

SoLÉzA, v. a. et n. Étonner. Surprendre. .Vdmirer. Etre dans l’admiration. Etre émorveillé. S’étonner. Etre surpris. Part. cl. Va souéza a rid d lavaroul kcmeñl se, vous ra’étonnez en disant cela. Suuc’za a réot pa hen gwclot, vous serez surpris quand vous le verrez. En Vannes, souécliein. Vayez Saoizam.

SofÉZER, s. m- Admirateur, qui admire, n. ieii. H. V.

SoL’ÉzET, adj. et part. Etonne. Emerveillé. Ebahi. Souézet ajoumaz, il resta ébahi. H.V.

SocÉzrz, adj. Etonnant. Surprenant. Admirable. Merveilleux. Né gavann kéd ann drdté kcr souézuz, je ne trouve pas cela si étonnant. En Vannes, souéc’huz. Voyez Saocza-

M’Z.

  • SoLFR, s. m. Soufre, sorte de minéral

iiiQammable et qui sent mauvais lorsqu’on le brûle. Quelques-uns prononcent sou/Z. H. V.

  • Soufra, v. a. Soufrer, enduire de Soufre.

Part e<. Suivant quelques-uns, sou/îa. H.V.

SoucHA ou CuoLCHA (l’un et l’autre par ch français), V. n. Se coucher. Se cacher entièrement sous les couvertures. De plus, s’accroupir, se tapir. Part. et. Souchid azc, pe é viol gicélel, couchez-vous là, ou l’on vous verra. Souchedé oa adré ann ûr, il s’était tapi derrière la porte, ^’oyez Pccha.

Socc’u, s. m. Soc, instrument de fer qui Sait partie d’une charrue et qui sert à fendre et à renverser la terre. Pl. iou. Hors de Léon, soc’h. — En Galles, sonc’h. Dans le Vocab. du ix"^ siècle, soc’h. En gaül, «oc’/t. H.V.

Socc’h ou Sûdc’het, adj. Émoussé. Obtus. Qui n’a plus de pointe ou de tranchant.

Souc’ha, V. a. et n. Éraousser, ôter la pointe ou le tranchant à un instrument. Rendre obtus. S’émousser. Part. et. Na zouc’hil két va fais, n’timoussez pas ma faucille. Voyez Kiza.

SouiN, s. m. Cochon, jeune porc. PI éd. Ce

SPA

j mot n’est en usage que dans le Has-Léoii. Voyez PoHc’iiKL et Mùc’u.

Son., s. m. Chaume, la paille qui reste dans la terre apr^^s (ju’on a coupé le blé. SuuUn, f., un seul brm de chaume. Ti-toul, chaumière, cabane ; à la lettre, UAiso.v ue chauve. En Vannes, seul.

SoULA, v.ii. (^haumcr, couper ou arracher le chaume, l’art, el. En Vannes, séulein.

Soui.EK, adj. — et s. f. H. V. Plein ou couvert de chaume.— Pour le pluriel du subst., soulégiju. H. V. Kn Vannes, séulelc.

SoLLÉiiHZ, s. m. Chaumage, action, temps de couper le chaume. II. V.

SüiM. Voyez CiiouM.

Soi :.N. Voyez Son.

SüüN-DAÑs, s. m Ballade, chanson de danse. .Léon.] En Vannes, son-korol, s. m. Pl. $or. iou. H. V.

SoL-N-c’noL’ÉK, S. m. Accord, en terme de musique, l’union de deux ou de plusieurs sons entendus à la fois et formant harmonie. Pl. soniou-c’houék. H. V.

Sot.NDER, s. m. Aplomb, ligne perpendkulaire à l’horizon. Roideur, état de ce qui est droit, roide. — Perpendicularilé. H. V. Arvôgcrhoñl a vir hésounder, ce mur tient bien son aplomb.

Sou.NN, adj. D’aplomb. Perpendiculaire. A pic. Droit. Roide. Né kél sounn ar vvger, le mur n’est pas d’aplomb, n’est pas perpendiculaire. Sounn co ar menez, la montagne est roide. Sounn é oa gañd ar riuu, il était roide de froid. Hors de Léon, sonn.

Sou."«.NA, V. a. cl n. Rendre ou devenir droit, perpendiculaire, d’aplomb. Roidir. Se roidir. l’art, cl. Dicz é vézô hé zounna, il sera difûcile do le rendre d’aplomb. Ar gounnar r’as soiinnô.’ que la rage te roidisse ! Cette phrase est une imprécation fort commune.

SoLUi.N, s. m. ïoulcs sortes de bois de charpente, pour construction de maisons, de navires, de bateaux. Poutre. Solive. Plançon. l’I. ou. Voyez Kébr, GwiFLet Sol, Iroisièm» article.

Soi’RiNA, V. a. et n. Faire une charpente. Placer des poutres, des solives. Part. et.

SousA, V. rcll. S’éloigner. Part. e<. H.V.

SouT, s. f. Bergerie, lieu où l’on enferme les brebis. Pl. ou. Ce mol n’est guère usité que dans !e Bas-Léon. On dit aussi kraou dcñved, dans le même sens.

’SoLTA, V a. Souder, joindre des pièces de métal ensemble par le moyen de la soudure. Part. el. Hag hé zoula a /teiioï.’pourrez-vous le souder :’ Voyez Framma. H. V.

  • SüCTANE>', s. f. Soutane, habit des ecclésiastiques.

PI. soulanennou. Soutanen verr, soutanelle. H. V.

SpAc’n. Voyez SpAz. Spac’hein. Voyez Spaza.

  • SpALiER, s. m. Espalier, arbr« fruitier

rangé contre un mur. Pl. ou. H. V.

Spanaat, v. n. Cesser. Discontinuer. S’interrompre. Part, spanéet. Ce mot appartient plus