Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/563

Cette page n’a pas encore été corrigée

SOR

moire. Voyez Uàt el IUtoz, Devbi cl Kous. H.V.

•SoÑjAL, V. n. Penserj former dans son esprit l’idée, l’image de quelque chose. Part. soñjel. Soñjal er-vdd, réfléchir. Voyez I’béuénu. ll.V.

  • S()5(jEN-GAF.R, s. f. lîto[)ic, rêvc imaginaire

d’un état quelconque où tout est à souhait. V. loñjennou-kacr. ll.V.

’.So.NJÉzoN, s. f. Pensée, opération de Tiiomme en tant que doué d’intelligence cl de raison. PI. ou. Voyez Mé.noz. H.V.

SoNN. Voyez Sodnn.

Sorc’hen, s. f. Rêverie. Radotage. Pl. sorc’hennou. Sorc^hcnnou n’ini kén, ce ne sont que des rêveries. Voyez Raubiiè.

SoKc’uENNER, S. M. Rèvcur. ladolcur. PI. t’en. Na zélaouiC kéd arsorc’hcnner-zé, n’écoulez pas ce rêveur-là. Voyez I’iAmuréer.

Sorc’hennébez, s. f. Uêvcuse. Kadotcuse. PI. éd. Voyez IUsidbëérez.

Sorc’hen.m, V. n. Ucver. Uadoter. Part. cl. Sorc’henni a ra hag héñ iaouañk, il radolc, quoique jeune. Voyez Raubrë.

.SoRc’iiENKUz, adj. Qui est sujel h rêver, à radoter. — Idéal, chimérique. H. V. Voyez IUmbrëuz.

.Soroc’h, s. m. Tout bruit sourd en général. I.e cri ou grognement des pourceaux. De plus, murmure, querelle. IVlrd co ar soroc’h-zé a glcvann ? qu’est-ce que ce bruit sourd que j’entends ? Soroc’h a zô enn li-zé, il y a du murmure dans celte maison, ^’oycz Hoc’ué-REz et Kroz.

Soroc’ha, V. n. Faire un bruit sourd. Grogner, crier à la manière des pourceaux. De plus, gronder, murmurer, quereller. Part. et. Hû c’hlcvoud a rann ô soroc ha, je les entends grogner, gronder, murmurer. Voyez IIoc’da et Kroza

Soroc’hel, s. f. Vessie de porc enflée cl desséchée, dans laquelle on a mis des pois ou autres choses semblables, pour faire du bruit ; c’est un grand amusement pour les enfants iMetons. l’I, soroc’heUoii. Voyez (^’hoiézécel.

Soroc’her, s. m. Celui qui grogne à la manière des pourceaux. De plus, grondeur, murmuralenr, querelleur. Pl. icn. Voyez Krôzer.

’.SoRSER, s. m. Sorcier. Magicien, qui cAercc la magie. Pl. ien. JI. V.

•SoRsÉRACH, s. m. Sorcellerie. Magie. H. V.

  • Sorsërez, s. f. Sorcière. Magicienne. l’I.

e.a. II. Y.

’SoRSÉBEZ, S. f. Sorcellerie, opération de sorcier. Tour d’adresse qui paraît surnaturel. H.V.

Sort. Voyez Sei’rt. II. V.

SÔT ou Son, adj. et s. m. Sol, sans esprit el sans jugement. Stupide. IJéte. Imbécillc. Grossier. Pour le plur. du subst., sôded. Ne Iccl ker sud lia ma liviril, il n’est pas aussi sot que vous le dites. Kotnzou svd iñl, ce sont des paroles grossières. Je n’assurerais pas que ce mol fût breton d’origine ; mais je ferai remarquer qu’il a autant de rapport au mot

SOI" 5’i7

saoul, bétail, que le mol français bête ’ pour sol,,aumotBËTAiL. Voy. Sùdez, LeCè ti Du»

S(JT.i.AT, V. a. cl n. l’icndte ou deveoir i.ui, stupide, etc. Pari, sôléct.

SoTÙM, s. f. Sottise. Stupidité. Délire PI. solàniou. Eut zotùni vrai en dciiz gréât, il a fait une grande sottise. Voyez Diotiez.

Sou, terme de charretier, pour dire d’aller à gauche. Voyez Dic’ua cl Sa.

Socn, s. m. Infusion, action d’infuser. La chose infusée. H. V.

.SoiBA, V. a. Tremper, plonger dans un liquide. Imbiber. Baigner, (’ait. et. Soubid h6 para er gwin, trempez votre pain dans le vin. lié zoubed em cùz enn duur mor, je l’ai baigné dans l’eau de mer.

Sot ;BADUB, s. f. Immersion, action par laquelle on plonge dans l’eau. GwcchaU éraitzed dré zoubadur, autrefois on baptisait par immersion. Voyez Soib. M. V.

SoiBEN, s. f. Soupe, bouillon dans lequel on a mis du pain à tremper. Potage. tirUl d’in souben al Icaz ha viou ébars, fiiler-moi de la soupe au lait avec des œufs dedans. Quoique ce mot ait la même physionomie que le français soiPE, je ne crois cependant pas qu’il vienne dir cette langue, mais bien du breton souba, qui signifie tremper, imbiber. Souben serait donc une tbempée, si cela pjuvait se dire. — Engacl-irl. et écos., soub. H. V. Voyez

KÉFAI.EN’.

Solbennouer, s. m. Soupière, vase dans lequel on sert la soupe. Pl. ou II. ’.

Socbérez. Voyez SoroiDi r. II. V.

Sol’derc’h, s. m. Neige fondue. Ce mol vient de souba, tremper, el de crf’A, neige ; à la lettre, neige qci trempe.

Soi’BiK, s. m. Légère infusion. Pl. ioufcigou. H. V.

Soi’niL, s. ra. Sauce, assaisonnement liquide. Ha kiùcn a Ukinn-mé cr soubi[. inettrai-jc de l’ail dans la sauce’.' Voyez IIilie.n. H.V.

SoDBiLX, V. a. Saucer, tremper dans la sauce. Soubila lié gorsalen, boire largement. .’V la lettre, tremper ou buuecter son gosier. Part. cl. H. y.

SoL’BM-A, V. a. Plonger, enfoncer dans un fluide. Part. cl. Voyez Soib.. H. .

Solbixel, s. f. Sauce pour tremper les cuillerées de bouillie, comme beurre fondu, miel, etc., qu’on met ordinairement dans un creux, au milieu même de la bouillie. Ce mot vicnl sans doute de souba, tremper.

Soubinella. Voyez SorRirA. H. V.

Soobla, v. a. llaisser. Incliner. Courber. Pencher. Part el. Soublid Iw penn, baissez la tête. Voyez Sion. — En ga’t'l-écos., soublaic’h H. V.

SonoLËREZ, s. m. Fléchissement, action de fléchir. L’eiïel de celle action. Penchemenl. Inclination. U. V.

SouRi.iK, adv. Doucement. Poliment. A’ orfizelsoubli /i oul-haii, parlez-lui poliment. 11.

Solboi ;ld, s. m..Sacristie, lieu destiné à serrer les vases sacré- et les ornements de l’é-