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tenir, occuper une place, un siège 11 se dil principalemcnl des juge* des tribunaux, l’art. et. Aman eo é téiizeñl, c’est ici qu’ils siégeaieut. II. V.

Stià, s. m. Sénevé, plante dunt la graine sert à faire de la muutardc. Hors de Léon, léii. En Vannes, séon ou séun.

Si, s. m. Vice, défaut, imperfection du corps, de l’âme, des choses. l’I. ou. Otichpenn eur zi en deûz, il a plus d’un vice. II. V.

SiBLE.i, s. f. Cordeau, corde longue et menue servant à mettre le linge à sécher, etc. PI. siblenmu. Likid ann ncùi war ar ziblen, mettez le (il sur le cordeau.

’ SiBLi, s. f. Sibylle, prophétesse païenne, chez les anciens. En Galles, *M. Voyez Diou-

GANÊREZ et DruZEZ. II. V.

  • SinoKR, s. m. Ciboire, vase sacré pour les

hosties. Pl. iou. H. V.

SiKiDEz.s. f. Hysope, plante aromatique.

•SiKORÉA, s. f. Chicorée, plante polaKère-H. V. > »- i' o >-

SiDA.<(, S. m. Le mâle de la linole, petit oiseau. PI. cd. Voyez Li>ek, 1« article.

SiDAMKz, s. f. Linote femelle, petit oiseau. PI. éd. Voyez Li.-sëgez.

SiD.MiK, S. m. C’est le nom que l’on donne au petit oiseau qui accompagne le coucou.

SiEL, s. f. Sceau, grand cachet j son empreinte. Scellé, sceau apposé par autorité de justice. Pl. liellou. Likiid ar zid war-n-ézhan, mettez le sceau dessus. En gaël-irl., séala. En gaél-écos., «eii. Voyez Stagel. li. V.

SiELLA, V. a. Sceller, mettre, appliquer le sceau, le scellé. Part. et. Ilun dasprénaduiez a zo bel siellelgañd gwddJezuz-Krisl, notre rédemption a été scellée par le s :iny de Jésus-Chiist. Voyez Stagella H. V.

SiELLDDR, s. m. Scellé, la cire empreinte d’un cachet qu’on a apposée à des serrures, à un cabinet, etc., par autorité de justice. ll.V.

SiELLBR, s. m. Scelleur. celui qui scelle. PI. ien. H.V.

’ SiFEBN, s. m. Rhume de cerveau. Enchifrènement. — Morfondure, maladie des chevaux. II. V. Ùalc’hed ounn gañd ar sifern, je »uis sujet au rhume de cerveau. Quelquesuns prononcent chifern (parch français ;. En Vann^ et Cornouaille, on dit anoûéd, dans le mfnie sens.

’ SiFER.M, V. a. et n. Enrhumer, s’enihumer, en parlant d’un rhume de cerveau. Enchifrener. Part. et. Cliélu pi’lrd en detiz hô sifernel, voilà ce qui vous a enrhumé. St/c/n» a réol, ma na likid évcz, vous vous enrhumerez, si vous n’y prenez garde. Quelques-uns prononcent chifemi (par ch français). Kn Vannes et Cornouaille, on dit anoùédi, dans le même sens.

Sipoc’hel, s. f. Espèce de seringue on bois de sureau ou autre, dont se servent les enfants, soit pour jeter de l’eau, soit pour lancer de petites balles d’étoupe ou de papier I ipàché. Sarbacane. Pl. sifoc’helhm. Yoycz j Steinkel. " I

SIf.

SiGuüiEZ, S. f. Espièglerie, petite malice que fait un enfant vif et éveillé. Tour d’adresse. Je ne connais ce mot que par le Dict. de Le Pelletier. Quelques-uns, dit -il, prononcent ehigodiez (par ch français"). Vover Ti’-.’c, 2« art.

SiGOTA, v. n. Faire des espiègleries, de» tours d’adresse. Kscamotcr. Part. et. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le PeMiticr. Quelques-uns, dit il, prononcent chigolii par ch français.

SiGoTER, s. m Espiègle, celui qui fait df» espiègleries, de petites malices. Faiseur de tours d’adresse. Escamoteur. Pl. ien. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier. Quelques-uns, dit-il, prononcent cAijo- ^cr (par ch français.)

SiGOTÉREz, s. m. Escamotage, action d’escamoter, de faire disparaître un objet par un tour de main. H. V.

SiGL’R, s. m. Prétexte, cause supposée. Excuse. Défaite. Pl. ien. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Digarez, premier article.

Sigcrein, v. a. et n. Prétexter, couvrir d’un prétexte. S’excuser. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez üigarézi.

Sicii, s. m. Siège, ce sur quoi l’on s’assied. Ar sirh abaslolik ou aich ar pub, le siège apostolique. Lagadcc, au xv" siècle, écrit *i^, dans son Dict. En Galles, sez. En gaël-irl., siz. En gaél écos., seid’j. Voyez KtDOR. II. V. SicuEN (par ch franç.iis, s. f. Siège, ce sur quoi l’on s’assied. II se dilaussi en parlant de la patte d’un verre, d’un chandelier, etc. PI. sichennou. Voyez Kadob.

SicHEN, adj..ffable, qui a de l’affabilité. Ouvert ; qui a l’air ouvert. Gai, de bonne humeur. ^Corn." ; H. V.

SiL, s. f. Passoire, vaisseau percé qui sert h passer les choses liquides. Coiiloiro. Chausse. PI. ou ou iou. Trémcncd eo dré ar zil, on l’a passé par la passoire, par la chausse. — En giël, sil, signifie goutte. H. V.

SIl-drolérez,s. f. Charrier, pièce de grosse toile placée au-dessus delà lessive, et qui contient la cendre. Vojez le mot précédent.

SiLA, v. a. et n. Passer, couler on faire couler à travers une passoire, une chausse. — Filtrer. H.V. Part. et. Silid ar iôd, passez ou faites couler la bouillie. — En cm zila, s’infiltrer, passer comme par un filtre. En gaël, niUm, tomber goutte à goutte. H. V.

SiLADCR, s. f. Coulis, suc d’uiic chose consommée à force de cuire, passé par une étarainc, etc. Infiltration, action d’un fluide qui s’insinue dans les pores des parties solides. Voyez GwASKADEN. H. V.

SiLi, s. m.. guille, poisson d’eau douce. Silien, f., une seule anguille. Pl. siliou ou ^’licnnou, ou simplement sili. Siliou sali a dléann d’am aolrou, je dois des anguilles salées à mon maître. Enn nôz c kcmérettr ar ziliou, la nuit porte conseil ; à la lettre, c’est

DA.’NS LA NCIT QTE l’oX PREND CBS ANGlItr.E ?

Voyez Keùrcz.