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SEC’II

lieu destiné pour serrer les vases sacrés, les ornements de l’cglisc, etc. Pl. ou. En Vannes, guslial ou vesUal. II. V.

Sédé. Vojez Sétu. H. V.

Sédeh, adj. Sain, qui est en bonne sanlé. Dispos, lie plus, gai, enjoué, franc. Ce mol est du dialecte de Trcguicr. Voyez Iac’ii, Maô SicHËN et Ura.ñt.

Segal,s. m. Seigle, sorte de blé. Séyaien, f., un seul grain ou un seul pied de seigle. PI. scgalou ou segalcnnou, ou simplement negal. Rùid eunn lamm bara segal (Tin, donnez-moi un morceau de pain de seigle. Kaer awalc’k eo ar segalou, les seigles sont assez beaux.— En gacl-irl. ctccoss., sêagal. II. V.

Segalek, adj. Abondant en seigle. Qui produit du seigle. AV kcd cw vrù segaleg houma, ce pays-ci n’est pas un pays à seigle.

Segalek, s. f. Champ ensemencé de seigle. PI. segalégou.

  • Sëguëtiri, s. f. Secrétariat, emploi de se

crétaire : lieu où il délivre ses expéditions. H.V.

’Sécrétour, s. m. Secrétaire, celui qui écrit pour une personne dont il dépend ; qui rédige les délibérations d’une assemblée. IM. ien. II. V.

Sec’h. Voyez StAc’ii, prcmlui ailicle.

Sec’ha, v.a. et n. Sécher, rendre ou devenir sec. Essuyer ce qui est mouillé. l’art, ei. Ann avel hézec’hô, le vent le séchera. Sec’hid hô fri, mouchez-vous ; à la lettre, séchez votre NEZ. En em zpc’/ia, se sécher, s’cssujer. l(i d’en cm zec’ha brcma, allez vous sécher, vous essuyer actuellement. Voyez Séac’ii, premier article.

Sec’hder, s. m. Sécheresse, état ou qualité de ce qui est sec. Aridité. Voyez SEc’Hon.

Sec’hed, s. m. Soif, désir, besoin do boire. Altération. Sec^hed brâz cm ciic, j’ai grand soif. N’hcUannkél terri viTzec’hed.je ne puis pas élanchcr ma soif.

Sec’hédi, V. a. et n. Altérer, causer de la soif. Avoir soif. Pari. et. Ann drd-zéeoen deùz va sec’hédel, c’est cela qui m’a altéré.

Sec’hëdik, par abus pour Sec’médek, non usité, adj. Qui a souvent soif. Qui est sujet à être altéré. Quelques uns prononcent sec’hidik.

Sec’uéduz, adj. Altérant, qui altère. Qui cause de la soif. Sec’hédut co ar boéd- :é, celte noiirriture-là est altérante.

Skc’hédi ;z, adj. Elique, qui desséclic tout le corps. Tcrsienscc’hédHz a zô gañl-hañ, il a une (ièvie étique, il est tombé dans l’élisic. Voyez Sec’hed et Sec’hédi.

Sbc’hen, s. f. Femme stérile, à raison de son âge avancé. Pl. lec’henned. Voyez Séac’h, premier article.

Sec’hik, s. m. Mousse terrestre. Mousse rampante. En Tréguier, touskañ. En Vannes, mann.

Sec’hor, s. f. Sécheresse, la disposition de l’air et du temps, quand il est sec. Eurzcc’horvrdz hon eùz tri mi : ta, nous avons une

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grande sécheresse depuis trois mois. — bans le Vocab. du ix" siècle, lic’hor. En gaél-irl., scac’had. II. V.

Sec’iiorek, s. f. Le lieu où l’on fait sécher la lessive. Pl. sec’lioréyou.

Ski. Voyez Skiz, ilcuxième article.

Seic’h. Voj(z Seiz, premier article.

Sbic’hvbd. Voyez Seizvkd.

Seiték ’deü syll., en [)rononçant toutes les lettres, »ci-(tfc), nom de nombre cardinal. Dix-sept. Ce mot est composé de rfiz, sept, et de dck, dix.

Seiték-cce.ñt, nom de nombre cardinal. Trois cent quarante. A la lettre, dk-srpt-

VINGTS.

Seitékved (de 3syll., en prononçaDt toutes les lettres, sei-tèk-ved), nom de nombre ordinal. Dix-septième.

Seiz, nom de nombre cardinal. Sept. Kri Vannes, seic’h.

Seiz, s. m. Soie, fil qui est produit par une espèce de clicnille appelée verà soie. Gant seiz é oa gwisket, elle était vétue de soie. Mors de Léon, set. — En Galles, seii. En gacl d’Irl.,sji et jiV. H.V.

Seiz-kéme.ñtouSeiz-kéme.ñt-all, adj. Septuple, sept fois autant. Sept fois aussi grand. II. V.

Seiz-délien, s. m. Tourmentille, plante.. la lettre, sept-feciiles.

Seiz-l’gk.nt, nom de nombre cardinal. Cent quarante. A la lettre, sept-vimgts.

Seizen (de 2 syll., en prononçant toults les lettres, sei-zen), s. f. Uuban ou lacet iKsoie. PI. seizennou.

Seizex.na. Voyez Bdbana et Liêtrm.na. II. V.

Seizved (de ’2 syll., en prononçant toutes les lettres i’cii-t’cd), nom de nombre ordinal. Septième. En Vannes, seic’hrcd.

Sëizvëder (de lî syll., en prononçai t toutes les lettres seiz-vé-der), adj. Septénaire, qui est de sept années. Septennal, qui arrive tous les sept ans.

Sel. Voyez Sal, premier article.

Sélaol’. Voyez Sélaoci.

Sélaouer (de 3 syll., sé-la-ouer],s. m. Ce lui qui écoute,.uditeur..— Curieux. Espion. -II. V. Pl. ien. Likid cvez, lélaouérien zo aman, prenez garde, il y a ici des gens qui écoutent.

Sëlaocërez (de /| syll., sé-ta-oué rei), s. f. Celle qui écoute. Pl. ed-

Sélaoiérkz, s. m..Vudition, Taclion d’en tendre, d’ouïr. L’acliun d’ouïr di’S témoins, d’examiner un compte. Lieu où l’on plaide. Voyez Sélaouidigez. II. V.

Sélaoi’i (de 3 syll, si-la-oui), e I, parabu>. Sëlaou, V. a. Ecouter, ouïr avio attention, prêter l’oreille pour entendre Part, sèlaoutt. Na zHaouil kéd ar péz a lévèroùl, n’écoulez pas ce qu’ils disent. Quelques- uns prononceni chclaoui (par r/i français.

Sëlaoiudige/. de.i syll.. ii la oiiidi-ge : ’, s. f..Vction d’écouter..uJiencc..VuJilion.

Skll, s. m. Kcgard, action J<> rog.irJer.