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SKO

dit aussi, dans le raAiuo sens, tkoatel-volz, qui signilic, à la lettre, appui uB vuütb. Voy. Plêh et UoLz. Skuazklla. Voyez Skoazia. Skoazelluz, adj. Subsidiaire, quisert àfurlifler ce qu’il y a de |)riiici|)iil dans une all’airc. Qui vient à l’appui. II. V.

Skoazia { de 2 syll., tkoa-zia), v. a. ï’4)auler, soutenii- de l’épaule. De plus, appuyer,

>uutenir, aider, assister, proléger. Pari.

skoaxiel. Réd i véiô ho ikuaiia, il faudra les itppuyer, les aider, les proléger. On dit aussi tkoazella, dans le même sens. Voyez Hakpa et.Skora.

.Skozikk (de 2 syll., ikoaziek), adj et s. m. Celui qui a de larges épaules. Pour le plur. du subst., ikoaziéien. En Vannes, ikoéick ou skoéc’hiek.

Skoazikk (de 2 syll., skoa-ziek), s. m. Certain poisson, dit Le Pelletier, que les Bas-Bretons nomment autrement morzen. Skoaziek, comme on le voit à l’arlicle précédent, signifie qui a de larges épaules. Ceci ne détruit pas l’opinion que j’ai émise à l’art, morzen, sur le poisson que l’on a voulu désigner sous ce nom. Voyez Loébkk.

Skoaziëgez (de 3 syllab.,«fcoa-zie-^er), s f. Celle qui a de larges épaules. Pl. éd. Skoaziuz. Voyez Skoazelluz. H. V. Skùb. Voyez Srop.

SsoBiTKL ou Skopitel, s. f. Volant, petit morceau do liégc garni de plumes, avec lequel on joue à l’aide de palettes ou de raquettes. PI. skdbUdlou. Quoique ce jeu ne sjit pas commun parmi les paysans bretons, le mot skôbilel n’en a pas moins, à mes yeux, une physionomie toute bretonne ; et si le jeu de volant n’était pas connu des Celles et des üaulois, skôbilcl servait au moins à désigner un jeu qui y avait quelque analogie, le jeu de paume, peut-être. — Lagadec, ausv ; siècle, le donne comme signiliant ces moulins à veut qui servent de jouet aux enfants. U. V.

Skôd, s. m. Menue branche verte, coupée ou arrachée et propre à faire un lien de fagot, de gerbe, etc. Il signifle encore chicot, souche et nœud d’arbre. C’est aussi le nom par lequel on désigne l’opération qui consiste à arracher les soucliC) o ;i chicots, lorsqu’on veut défricher ou labourer ce qu’on nomme en Bretagne un teehe froide. — Nœud, excroissance qui vient aux partici extérieures de l’arbre. Dépense. Ecol. II. V. ?.skôdou. M da zaslumi ar shôdou ujar al leur, allez ramasser les branches de dessus l’aire. Likid ciir skod enn idn, mettez une souche dans le feu. Dék dervcz skôd ou ikidi a so, il y a dix journaux de terre froide, de terre à défricher. On dit aussi sftôticn. Pl. ikodennou. — En gaël-écoss. et irl., skot. H. V. Voyez Kéf et Skidi.

Skôües ou Skôdbnnec, adj. Abondant en menues branches. Oii il y a beaucoup de souches, de chicots Qui est rempli ou couvert do nœuds, en parlant d’un arbre. SsoDEN,s.f. Dépense. Ecol. H. V. Vov Srwo.

Skùdbnnek. Voyez Skôdek. Skoé. Voyez Skoaz.

SKùi)ik-UA.ÑT,s. m. (^Iiicol, morceau de dent rompue qui reste dans l’alvéole. l’I. tkôdouigou-deñl. Voyez (imsiK.N za.’st. II. V.

SkoEu ou SkulEu (dune seule syll.), j. m. Ecu, pièce de monnaie. Espèce de bouclier. Ëcusson, écu sur lequel on peint les armoiries. Pl.j/co^Jou ;de 2 syllab., «Ao^-dou), el, par abus, skoéjou. I>ék tkoéd a dléid Win, uus me devez dix écus. — En gaël-écos., eskoed. En gaël irl., akéod.En gaël-écos., i^uiti. ll.V. .Skoéueb (de 2 syllab., tkué-der), s. m. Ecuyer, celui qui porte un écu ou écussoo. Celui qui fait des écussons. Pl. ita. V. Floc’ii. Skoék. Voyez Skolér. Skoer, s. m. Frappeur, celui qui frappe, qui aime à frapper. Pl. iert. Voyez Skô et Skei. Skuéhez, s. m. Frappement, action de frapper. Voyez Skù et Skei.

Skôl, s. f. École, lieu où Ion enseigne à lire, à écrire, etc. Pl. iou. War skol eo éat, il est allé à l’école. Kalz a skùliou a zo er géartnañ, il y a beaucoup d’écoles dans cette ville. — Dans le Vocab. du ix’ siècle, skôLl :ii lialles, eukoi ll.V. Skôl. Voyez Skôb. Skola Voyez Skôsa.

Skolé (de 2 syllab., «A-o-/aOi s. m. Dorade, poisson de mer. Pl. tkolaéed. Je ne connais ce nom que par le Diction, de Le Pelletier, qui le donne cependant comme du dialecte de Léon. Voyez Aouréden.

Skolaer, s. m. Ecolier, celui qui va à l’école, ou collège. Celui qui apprend quelque chose sous un maître. l’I. ien. N’en deùz kél kalz a skOluérien bréma, il n’a pas beaucoup d’écoliers actuellement. Le P. Grégoire prétend que skolaer doit signifier maître d’école, et que, pour écolier, il faut écrire «Add’er. Pour moi j je n’ai jamais entendu employer ce dernier dans le sens que lui donne le 1*. Grégoire ; mais bien pour signifier maître d’école.

SxoLVÉREZ (de 3 syll., skô-laé-rez), s. f. Ecolière, celle qui va h l’école. Pl. éd.

Skôlia (de 2 syll., skii-lia], v. n. Tenir école. Donner des leçons. Enseigner dans une école. Part, skùliet. N’eùz kél pell eo deild da skôlia aman, il n’y a pas longtemps qu il est venu tenir école ici. Skôlia. Voyez Skùra. Skôlier [de 2 syllab., skôlier), s. m. Maître d’école. Pl. ien. Ann drd-mañ a rOod d’hô skôlier, vous donnerez ceci à votre maître d’école. Voyez Skolaer.

Skoliérez (de 3 syllab., »kô-lié-rez],. f. Maîtresse d’école. Pl. cd.

Skolp, s. m. Copeau, éclat, morceau de bois tombé sous la hache. Pi. skolpoii. Jd da gcrc’hal skolpoti da lakaad enn idn, allez chercher des copeaux pour mettre dans le feu. On dit aussi skolpcn et skolpad. — En gaël-irl., sgolb. H. V. Voyez Diskolpa. Skolpbnna, T. n. Se lever en copeiu^. Ecla-