Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/541

Cette page n’a pas encore été corrigée

RiTsiADUR ((ie 3 syllali., ru-sia-dur], s. m. Action (le rougir, de rendre ou de devenir rouge. C’est aussi le nom que l’un donne aux rougeurs ou pustules rouges qui viennent au visage par une trop grande chaleur du foie l’I. iou. Hors de Léon, ruadur. Voyez liùz.

UusPiM ou lluziMN, adj. et s. m. liouge de ligure. Celui qui a de belles couleurs, l’ourle |ilur. du sul)st., riisphu’d. ic crois que rwipiii est pour rufpenn, de rùz, rouge, et dcpenn, üte. Ce mol n’est pas usité hors de Léon. — Dans les autres dialectes, on dil rubenn, à la lettre, kol’Gk-tête, rougeaud. H. V.

lÎL’ST, adj. liude. lîrusque. Brûlai. A’iolent. Furieux. Sévère. Gwall rust co artïi amzer, le temps est fort rude. Rc rust co ann àén-zf, cet homme est trop hrutal. Rust eo ann dremm anézhañ, il a l’air sévère. — RusUvd eurC’liernévad, brusque comme un Cornouaillais. (Prov.) H. V. Voyez Garô.

Rdstaat, y. a. et n. llendre ou devenir rude, brusque, brutal, etc. Part, ruslcet.

UusTÉRioü, s. f. pi. Hémorroïdes, écoulement de sang par les vaisseaux de l’anus et du rectum. Ce mot me semble compose de l’tir, rouge, et de stcriou, plur.de ster, rivière. Voyez GwAz-RCDKz.

Kdstôm, s. f. liudesiC. Brusquerie. Brutalité. Violence. Fureur. Sévérité. Va houñted en deùz gant rusldni, il m’a poissé avec rudesse, avec brutalité. — Gañl rusldni t Itomz Wprc’d, il parle toujours brusquement. H. V.

RüSTU, adj. liclif, qui recule au lieu d’a-Tanrer, en parlant d’un cheval. (Corn.) Voy.

AtlGILUZ. H. V.

RÛT. Voyez IU’d.

Hûz, adj. liouge, qui est de couleur sembiablei celle du feu, du sang, etc. — Cramoisi. H. V. Il est aussi subst. et signifie couleur rouge. Ker rùz hay ann Idn eo, il est aussi rouge que le feu. Rùz eo hé bléù, elle a les cheveux rouges. Ar rùz a zavaz enn hé ddl, le rouge lui monta au visage. — Livn é ruz, garancer, teindre eu rouge. IL V. Hors de Léon, rù. — En Galles, rùz. En gaèlécossais, ruai et ri<ii. i".n gael-irland., rush et ruif/. H..

Ul’z GLAOïi, adj. ermeil, qui est d’un rouge un peu plus foncé que l’incarnat. — l’onceau. H. V. A la lettre, houoe-buaise.

Rùz-sKLÉAK, adj. Incarnat, espèce de couleur entre la couleur de la cerise et celle de la rose. H. V.

Réz-WENN. Voyez Uiîz-skléar. H. V.

Roz ou llRiVzA, V. a. et n. Glisser, l’aire glisser. Frotter. Uainpcr, se traîner sur le ventre. Part. c(. Ruzcd en deùz war hé rcor, il a glissé sur le derrière. Na ruzil kéd hopoutou oud ann douar, ne frottez pas vos souliers contre la terre. Ruza a réoñd ével ann acred, ils rampent comme les serpents. Voyez Riska et Sti.êja.

KuzADEN ou Ubûzaden, s. f. Glissade. Frottement. Hampemeiil. Pl. ruzndcnnoii. Voyez

RlgKADE.N.

SAB

5i5

nrzAniB.s. m. Frôlement, action de frôler. PI. iuu. H. V.

Iti’/.tBU, adj. et s. m. Hougeàlrc, qui lire sur le rouge. Ilomine qui a le teint rouge, bien coloré. Ilougeaud. Pour le plur. du sub4., ruzarded. Hors de Léon, ruarrf. Voyez llCz.

UiZAiiUEZ, s. f. Femme qui a le teint rouge, bien coloré. Rougeaude. PI éd.

RuzüF.R, s. m. Rougeur, couleur roage. (Jn.i lité de ce qui est rouge.

Ri’zEi., s. f. Rougeole, maladie commune aux enfants. Eruption de petits boulons qui cause des rougeurs par tout le corps. Èma ar ruzet gañd hé vugalé, ses enfants ont la rougeole. Hors de Léon, ruel.

RizÊREZ, s. m. Frottement, action de rr’.ilter. H. V.

RuziÈBL’z (de 3 syllab., nt-zié-ruz ], s. m. Lisel, insecte qui coupe les bourgeons des plantes. Pl. éd.

RuziGA, v. n. Jouer aux épingles, comme les enfants, en poussant chaque épingle avïc l’ongle du iiouce, à dessein de les faire croiser l’une sur lauirc. Part. et. Ce mot est un dérivé et un diminutif de ruza, glisser, faire glisser.

RiziiN. Voyez Rcspin. H V.

Rlzlz, adj. Glissant, sur quoi l’un glisse facilement, sans pouvoir s’y tenir ferme. Likidévez, ruzuz eo annheñt, prenez garde, le ch ;min est glissant. Voyez Riskuz. IL V.

lîuzouKR, s. m. Glissoire, chemin frayé sur la glace ou sur la terre humide, pour y glisser en se divertissant. Pl. iou. II. V.

S, lettre consonne, la dix -neuvième de l’alphabet breton. Elle se prononce généralenienl comme en français ; cependant, elle ne se double jamais et ne pre.id point le son du

, quoique placée entre deux voyelles.

Sa. Terme de charretier, pour dire d’aller en avant, toul droit, directement Voyez Dic’iiA cl Sou.

Sa. Voyez Saô.

Sabr, s. m. Sève, humeur qui se répand par tout l’arbre, par toute la plante, et qui lui fait pousser des feuilles, etc. Ce mol est du dialecte de ’l'réguier. oycz Séo.

  • SvDRKK. Voyez Sai’rek. H. V.

’Sabkon, s. m. Sablon, sable Irès-menu

PI. ou. II. V.

.Saoronek, adj. Sablonneux, où il y a beaucoup de sable On. oyoz l’RfcAzek, premier article. II. V.

  • Sahromek, s. f. Sablonnièrc, lieu d’oi’i

l’on tire du sablon, du sable lin. V’uyei Tr^a-ZKK, deuxième art. H. V.

  • Sakr, adj. Sacré, à quoi l’on doit une vénération

particulière, à quoi l’on no doit pas toucher. ^Ir H’erc ’/leî *aAr, la ierge sacrée. ,lnn (raoïi sakr, les choses sacrées. On sent que