Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/534

Cette page n’a pas encore été corrigée

5o8

iUA

ItfcviuiR, s. in ActiuM lit- geler, de glacer. o)ri Ht.ù II Ufevi.

Këvkh. V(iy llr ;, |>rfiiiicr.irliclc.

ItËVEHZl, s. f. (jramlc man’C. l’I. réverziuu, Il se (lit |ilus |iiirticulitTeniciit en |)arl ;iiit des grandes marées du l’équinuxe, en mars et septeinlire.

Këvi, V. n. Geler, £trc froid, en parlant de la lempérature. Glacer. Pari. el. Ni révô krl, ma na dni kcd ann avel, il ne gèlera pas, si le vent ne luuriio pas. Voyez liÉcV

■ Révin, s. f. Kiiiiie, perte, destrucliun, dépcrissemciit. 11. Y.

  • Uém.na, V. léll. En em révina, se ruiner,

(nrilre tout te (ju’un a. Pari. el. Si ce mol vient du latin, il est du moins vieux en breton, car If hardc Morzin, au vi* siècle, a dit : Héviniz hé c’hoar, j’ai ruiné sa sœur. H. V.

1rvb. Voyez KfeoR.

liÉvi’z, adj Sujet à geler. Eunn amzerrévuz a ta, il lai(un Icmps de gelée, un temps |)ro|)re à donner de la t^elée. V. Uéô et Kévi.

IlÉz, adv. Uez, à Heur, au niveau, h la superficie. —.4u niveau. Rézar mûr, au niveau de la mer. Réz ha réz iftl, ils sont au même niveau. H. V. Réz ann douar é ni}, il vole à llour de terre, üaoulayad glâz é deûz réz hé zâl, elle a des yeux bleus à fleur de tète. — En Galles, raz. H. V.

Rez. Voyez KAz, quatricnic article.

Rézen. oyez Rizen.

Ri, s. s. m Nombre. Pl. ou. En Galles, rif. Voyez.iver. U. V.

RiA. Voyez Risia.

TiiBiM, s. f. Petite ouverture faite à une haie ou clôture, pour le passage d’une seule bête à la fois. Brèche. Traces du passage d’un loup, d’un renard, etc., h travers une haie. — Allée, passage étroitenlrc ùcux murs, dans une maison. H. V. Pl. ou. Dré ar ribin eo tréinénel, il est passé parla brèche, par l’ouverture de la haie. Voyez Odé.

RiBL, s. m. Bord. Côte. Rivage. Rive. Pl. ou. W’ar ribl ann dour éz aimp, nous irons sur le bord de l’eau. Kured cm eus héñ é ribl ar môr, je l’ai trouve sur la côte, sur le rivage de la mer. Voyez àot et Glan.>’, prem. art.

RiBL-vÔGER, s. m. Cordon, rang de pierres en saillie qui règne tout autour d’une muraille ou d’un bâtiment. Ce mot est composé de ribl, bord, cl de môger, muraille. Voyez Riz EN.

RiBi.A, V. a. Côtoyer, aller le long d’une côte, d’un rivage. — Caboter, naviguer le long des côtes. H. V. Part. cl. Ribla a réod ar sler, vous côtoyerez la rivière.

RiBLA, V. n. Courir de côté et d’autre. Mener une vie vag.ibonde. Courir les danses, les plaisirs. Part. et. Uéñ gwéloud a récur ô riWa pép sûl, on le voit courir de côté et d’autre, ou courir les danses tous les dimanches.

Ribla, v. n. Filouter, voler avec adresse. — Enlever adroitement, soutirer. H. V. Part. el. ribla eo bel paket, il a été pris Cloutant.

Hib

— En (ialles, reibia. En gaèl d’Irl., reiban En gaèl d’Ecosse, rtibain. U. V.

RiuiAncR, s. m. Cabotage, navigation lu long des cotes H. V.

RiBLAEu. Voyez Riblkh, deuxième article.

ltiBi.ER,s. ni. Vagabond, Cilui qui court çà et là. Celui qui aime à courir la nuit. Celui qui fréquente les danses. Pl. ien Voyez Hi-Bi. , deuxième article.

ItiBi.ER, s. m. Filnu, celui qui vole avec a(lre !>se. Il su dit aussi de celui qui a dérobé un objet volé. Pl. ien. Quelques-uns écrivent riblaer, croyant reconnaître dans ce dérivé le mol laer, voleur. Voyez Ribla, troisième art. — En Galles, reibiour. En gacl d’Ecosse, reiber. U. V.

RiBLÊREz, S. f. Celle qui aime à courir la nuit Celle qui fréquente les danses. On l’emploie aussi pour femme déréglée, lille de joie, courtisane. Pl. cd. Voyez Ribla, deuxième art.

l(iuLf :BEZ, s. m. Vagabondage, état de celui qui est vagabond. Eut lézen névez en deiiz yréal diwar-benn ar riblérez, il a fait une nouvelle loi concernant le vagabondage. II. V.

RiBLÉHEz.s. m. Piperie, tromperie au jeu. Filouterie. H. V.

HiBLOL’R, s. m. Caboteur, qui navigue le long d’ s côtes. Pl. ien. H. V.

RiBOT, s. m. Baratte, vaisseau en bois ou en terre servant à battre le beurre. Pl. ou. Likid ann dien er ribol, mettez la crème dans la bar.itle. Léaz ribol a gdv mdd, il aime le lait b.nratté, le lait de beurre.

RiBOTA, et, par abus, Ribotat, v. n. Baratter, battre le lait dans une baratte pour faire le beurre. — Faire des orgies ; boire à l’excès. II. V. Part. cl. Na ribolil kél ré dôsl d’ann tdn, ne barattez pas trop près du feu. — En g.iël écossais, riobolim. II. V.

RiBOTADEN, s. f. La quantité de lait que l’on baratte à la fois pour en faire du beurre. — Orgie. Débauche. H. V. Pl. riboladennou.

RiBOTEB, s. m. Celui qui baratte, qui bal le beurre. On le dit aussi. dans le style familier, de celui qui aime à faire des orgies, d’un grand buveur, d’un débauché. Pl. ien.

RiBOTÉREz, s. m. Action de baratter, de battre le beurre. — En gaël-écossais, rioboteak. H.V.

RiBOTÉREz, s. f. Celle qui baratle, qui bat le beurre. Pl. cd.

RiBoi’L, s m. Pompe, machine qui sert à élever l’eau ou d’autres fluides. Pl. ou. Ha lûd awalc’h a zô ouch ar riboul ! y a-t il assez de monde à la pompe ? EnCorn,on dit ôañjouncl.

RfBOL’L, s. m. Fracas, rupture avec bruit et violence. H. V.

RiBorLA, V. a. et n. Pomper, élever, puiser avec une pompe. Faire agir une pompe. — Rompre avec fracas, avec bruit et violence. Ü.V. Vàrl.el. Ha c’ houia hello riboulaann dourholl ?

pourrez-vous pomper toute l’eau.’ Ma 

na ribotdit kél, omp kollel, si vous ne pompez pas, nous sommes perdus. En Cornouaillc, on dit bañgouneUa.