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REU

TOUS donnerai du pied au cul. Toul ar réor, l’anus, lo trou du cul. J’ai aussi entendu prononcer récur.

’ Kéfiji, V. a. Recevoir h l’hospitalité. Donner à manger. Nourrir. Part, répitnt Quoique ce mot soit fort en usage, je pense qu’il vient du français repu, participe de repailrc.

  • Respouñt, s. m. Képliquc. Uépoiise. (^hé-

(u hé hoU respouñl, voilà toute sa réplique. H. V.

  • Respoij.nta, V. a. et n. Répliquer, faire

une réplique. Répondre. Repartir. A’o rapouñtaz Icél, il ne répliqua pas. H. V.

Rét. Voyez Réd, deuxième article.

Rétkr, s. m. Est, le vent d’orient, du levant. On désigne encore lo vent d’est par ces mots : avel ar sai’-éol, le vent du lever du soleil. On dit aussi quelquefois avcl-hucl, vent haut.

Réter-gévret, s. m. Estsud-est. Avel réler-gévrel, vent de est-sud-cst.

Reùd ou Reùt, adj. Roidc, qui est fort tendu et qu’on a de la peine à plier. Fixe. Ferme. Immohile. Au iiguré, inflexible, inexorable. Reùd eo ével cur clwrf marô, il est roide comme un corps mort. Nékélker reùd ha m’en deùz doaré da vêza. il n’est pas.lussi inexorable qu’il le paraît, Voyez Tenn et Di-

DRUEZ.

ReOddrr, s. m. Roidcur, qualité de ce qui est roide. ’i'ension. Immobilité. Fermeté. Au figuré, inlli’xibilité, résistance. Voyez Tender.

Reùdi, V. a. et n. Roidir. Se roidir. Rendre ou devenir roide. Rendre ferme, immobile. .u figuré, être inflexible, résister. Part. et. Ar gweñlr a zeû d’hé retidi, les tranchées le rendent roide. Reùdi a ra ouc’h hù kourc’hémennou, il résiste à vos ordres.

Réuein. Voyez Raoula.

Reùka, v. a. Lacérer, décliiier. Part. cf. Kcùgel eo gañl-hañ ar skrid en doa gréad cm gounid, il a lacéré l’écrit qu’il avait fait en ma faveur. Voyez Rfcr.i. il. V.

Reùn, s. m. Crin, poil long et rude du cou etde la queue des chevaux. Soie de porc, etc. Reitnen, f., un seul crin, une seule soie. Pl. reûnennou ou simplement retln. Rùid ann lamocz min d’in, donnez-moi le tamis de crin. Likid eur rcùnen vôc’h oud hâ nciirf, mettez un brin de soie de porc ; votre fil. — En (îallcs, ron et rôncn ou raoun. H. V.

REil.>. Voyez RÙN.

Reû.nbk, adj. Couvert de crin. Qui tient de la nature du crin. —En Galles, rôncn et rùnan. II. V.

Keùnik, s. ra. Loup marin, suivant les uns, et bœuf marin, selon d’autres. Pl. rciidigcd. Ce nom vient sans doute de ce que l’animal qu’il désigne est couvert de crin ; au moins reiinik est naturellement le diminutif de r«iirt, crin, et doit signifier i’etit-crin. Voyez Moii-

VI.EIZ et EjENN- VÔR.

Reiistl ou RouBSTL (d’une seule syll.), s. m. Brouillcrie. Etat de ce qui est Ijrouillé.

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Confusion. Trouble. Tumulte. Tracas. — Perturbation. Encombrement. Attaque. Agression. Assaut. H. V. Au figuré, mébintellignnce, discorde, dissension. Pl. ou. R<-ùfll a zô eñtré-z-hd, il y a de la brouillcrie entre eux Kalz a reûstl a zd béd é kéar, il y a eu beaucoup de trouble, de lumulte à la ville- — En Galles, rouestr. H. V. Voy. Lfzi.

ReCsîla ou Rocestla (de 2 syll., roves-lla}, V. a. et n. llrouiUcr, mettre péle-méle. Mêler. Troubler. Tracasser. Confondre. Au figuré, semer la discorde, etc Pari. cl. Reùslla a réod vaneùd, vous brouillerez mon fil. Pép ira a z() rnlilUl gañl-hi, elle a semé la discorde partout. Voyez Lizu.

Reûstlehou Rouestlkr fde 2 syll., roueslier), s. m. Celui qui brouille, qui trouble, qui tracasse. etc. — Perturbateur. H. V..Au figuré, boute-feu, celui qui sème des discordes, des querelles. Pl. ien.

Rei’sti.kt, adj. et part. Embarrassé. Enibrouillé. Rouleversé. Indéchiffrable. Obscur. Rçûstlel é oa korf hag c’nifjelle était bouleversée corps et âme II. V.

Reistluz, a Ij. Embarrassant, qui cause de l’embarras, l’umultuaire ou tumultueux, qui se fait avec tumulte, avec bruit, trouble et confusion. Ncvézô reMtIuz brdz ann drd-zé, cela ne sera pas fort embarrassant. Eur tlml-Utd reûstluz éoé, ce fut une assemblée lumnltuaire. II. V.

Reùt. Voyez Reùd.

Rkùz, s. m. Malheur, mauvaise fortune. Infortune. Désastre. Disgrâce. Misère. Acci ■ dent fâcheux. Calamité. Pl. rcùsiou (de 2 syll, reü-siou) Reùz a zô atao gañl-hañ, il a toujours du malheur. Reùsiou brdz iñt, ce sont de grands désastres.

ReOza. Vojez Rlza.

Ueùzeùdik, adj. Malheureux. Infortuné. Misérable. Calaniitenx — Tragique, funeste. II. V. Péger reùzeùdik hrdz co ann dùd-zc, ces gens-là sont bien misérables. Gicall rcùzeiidig co béd ar bloaz-zc, cette année-là a de forlcalamiteuse — Eur luan’i reùzeùdik en deùz bel, il a eu une mort tragique. £n)i eunn doaré reùzeùdik, d’une manière tragique, tragiquement. Voyez DizEÙR, deuxième article. H. Y. Voyez Kéaz.

Reùzeùdigez, s. f. Malheur. Infortune. Calamité. Misère PI. r(’iijftidi(;AioM. II. V

Reùzkùlen, s. f. Éminence. Rutle. Colline. Les m.iriniers donnent encore ce nom aux bancs de sable qui sont à Heur d’eau. Pl. cciiïfiJ /e««on. Je ne connais ce mol que par le Diction, de Le Pelletier. Voyez Krec’hen,

RÙN et TOHC.EN.

ReùzIjV. n. Devenir malheureux. misérable. Tomber d.ins la misère. Part. *l. Ce verbe est peu usité aujourd’hui.

  • liErzi, V. a. Refuser, rejeter une offre, une

demande, ne pas accepter. Part. cl..Vf/M eu : nclid da rèuzi d’é-hoc’h, je n’ai rien à vrtis refuser. Voyez Dinac’iia. H. V.

Rfiv. Vovez lti.