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MAO

rañgonnellou. ’Corn. ; Voyez Uinori.. II. V.

Kanuoiil, s. m. uiiriuqtic, castrat ; qui acte châtré. l’I. rauijouUd. II. V.

Rx.NjEN ou Ueñjbn, s. f. Kfiiio, courroie «le la brille d’un Clioval. Pl. rañjcnnou ou rcñjennou. I’é kcd hir awalc’li ho ranjenniju, vos rênes ne sont pas assez longues.

R.IÑJEN,.s. f. Chaîne, lien composé d’anneaux entrelacés, PI. Kanjcnncu.Comolçstdu dialecte de Vannes. II. V.

Uañjunna ou 1e ?<jenna, V. a. Rañjenna cur marc’h, tenir de court les rênes à un cheval, le modérer, le réprimer. Part. et. Ce mot ^’emploie aussi figuréiueiil.

Ha.nn, s. m. Part. Partie. Lot. fragniciil. Scparalioii. Division. — Portion. Kapsodii’, morceau de poëmc chanté par les rapsodes. II. V. PI. où. Ar rann-mañ a zô iTin, cotte part ci est à moi. Eur rann em cùi hëd anézhañ, j’en ai eu un fragment. — Itannou né oar kén, il ne sait que des rapsodies. Entjalles, rann. H.V. Voyez Dahn et Lôn.

Kain>a, V. a. et n. Partager. Séparer. Diviser. Sc_ partager. Se diviser. Se fendre. Kcmcñl-sé lion cûz da ranna, nous avons lout cela à partager. Ranna a ra va c’haloun cm c’hreiz, mon cœur se fend. Voyez Darnaoci et LÔDA.

RAM^En, s. m. Celui qui fait les lots, les partages, etc. — Répartiteur. II. V. l’I. kn. Voyez Darnaoüeh et LñoKn.

iU^iNET, adj. et part. Fracturé, où il y a fracture. II. V.

Kannud, s. m. Ecuyer tranchant, officier de bouche. Pl. rannidi. Dans le Vocal) du ix" siècle, rcnniad. Ce mol vient Ac ranna, partager, diviser. II. V.

IUmnuz, adj. Divisible, qui peut se diviser, se partager, etc. Voyez Darnaouuz.

Rant !, s. m. Appartement. Chambre. Pl. rantiez. A la lettre, P0RTIo^ ou divisios de

MAISON. II, V.

Rantir, s. m. Portion de terre ; héritage ; patrimoine. Lotie. Pl. rañliricn. H. V.

Ramvel, s. f. Espèce deseran, instrument en fer à plusieurs dents qui sert à détacher de la tige la graine de lin et de cJianvrc. Pl. renvoi. Voyez RiJiiA.

Ranveske.n. Voyez Hanveseë.s-.

Ra.nnvrô, s. m. Province, étendue considérable de pays qui faitparlie d’un grandétat. PI. ranvrôiou. { De rann, division, portion, partie, et de brô, pays.) H. V.

Raôou Rav, s. f. Cordage ou chaîne do fer qui sert à tirer la charrette ou la charrue. PI. raviou (de 2 syllab., ra-viou). Je ne connais ce mot que par le Dict. de Le Pellclier.

Raok. Ce mot a dû signifier le devant, l’avant, la face ; mais il ne s’emploie pas seul aujourd’hui. On se sert à sa place des composés araok, diaraok. Voyez ces deux mots.

Raoskl. Voyez Raoz.

Raodan. Voyez Raouen. H. V. RiOUE.N(de2syllab., raouen), s f Kmpan, sorte de mesure qui est depuis l’extrémité du

nv.s

pnnre jusqu’à celle du petit doigt, toui le» <lüigls claMl écartes. Diitu ranuen a ddl runn Iroalad Uaitkv, deux empans valent un (de 1 et <lemi. Quelques-uns prononcent raouan. En N armes, roan ou rukañ ou roc’han.

Haoui’.n.-^a (dc3 syll., ra-vuen-mi :, v. a. et n. Mesurer par empans. Et, par mi-lapliore, battre quelqu’un. Part. et. En Vannes, roanncin ou roUanntin ou roc’hannein.

Raouennao (du 3 syll., ra-ouennad), s. I. La mesure, la longueur d’un empan. Palme. PI. ou.

Raoue.nneh (de 3 syll., ro-ouen-ner), s. rn. Celui qui mesure par empans. Et, par méta- |)hore. Celui qui bat fortement un autre. On donne aus.si ce nom à une espèce de clienille. — Panaris. H. V. PI, ien. En Vannes,roannour ou rohannour ou roc’hannour.

Raocla ou Raoiia (de 2 syll.,raou-ta ou raoH-ia], v. a, et n. Enrouer, rendre la voi» ranque. S’enrouer. Part, raoulet ou raouiet. Chélu pélrd en deâz raoulcl ac’hanoc’U, voilA ce qui vous a enroué. Uaouia a rcol, ma na likit évcz, vous vous enrouerez, si vous n’y prenez garde. On dit aussi gouraoui, dans le même sens. En Vannes, réuein (de 2 S)ll., en prononçant lout(fS les lettres, ré-uein).

Raoi’ladur ou Raouiaduk (de 3 syll. ^ raoula-dur ou raou-ia-dar), s, m. Enrouement, état de celui qui est enroué. En Vannes, re’uadur (de 3 syll,, rc-ua-dur).

Raolli.n (de 2 syll., raon-lin), s. m. Linteau, pièce de bois ou de fer qui se met eJi travers au-dessus de l’ouverture d’une porte ou d’une fenêtre. Pl. ou. Voyez Gocrin et Treùsteûl.

■* Kaoz ou Raoskl, s. m. Roseau, plante aquatique, mince, longue, flexible. Canne, roseau qui a dos nœuds. Haozen ou raosklen [ de 2 syll,, rao-zcn ou raos-klcn), f,, un seul roseau, un seul pied de canne. Pl. raozinnou ou raosklennou, ou simplement raoz ou raoskl. Voyez Kors.

’ Raozer ou Raosklek (de 2 syll., raO’Zck ou raos-klek), s f. Lieu plein de roseaux, de cannes. PI, raozégou ou raosklégou. Voyez

KORSEK.

Raskl, s. m. Tiroir. PI ou. Ce mot est du dialecte de Tréguier. II. V.

Rastel, s. f. Râteau, instrument d’agriculture et de jardinage servant à râteler. Râtelier, espèce d’échelle placée en long danj une écurie, pour y mettre le foin et la paille qu’on donne à manger aux chevaux, etc. Grille. ïrcillis. Pl. raslellonou restel. Kémcrid ar rasiel houarn, prenez le râteau de fer. iV’ciii kéd a gôlô er rasiel, il n’y a pas de paille ilans le râtelier, Eur rasiel a zô é penn arvali, il y a une grille au bout de l’avenue. Voyez Garzël et KEL. — En Galles, raslal. II. V.

Rastella, v. a. Râteler, ramasser avec le râteau. — Accaparer, acheter des denrées en grande quantité, pour les vendre plus cher, li. V.

lUsTELt.AD, s. f. Râtelée, ce que l’on peut