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POR

PI. jiercliier (de ’2 syllalj., perc’hier.) — En (■ailes, porz. En gaël d’irl. et d’Ëc., pordj. H. V. Voycï DAii.

PoBH OU l’oiiz, S. m. Cour, espace h découvert orifeniic de murs, à l’entrée d’une maisun. l’I. ion. En Vannes, porc’h.

PoRs ou PoBz, s. m Port, lieu propre à recevoir les vaisseaux et à les tenir h couvert des leinptMes. Pl. porsiou ou porzioti. Enn i-ur pors mor é choum, il demeure danj un port de mer.

PoBSADRÉ.s. m. Arriére-cour, pclile cour qui, dans un corps de bâtiment, sert à dégager les appartements. H. V.

l’oESKAÉ, s. m. Passage d’un chemin dans un champ. C’est taiitùt une espèce d’édiellc ou d’escalier, tantôt une clôture faite de branches d’arbres entrelacées. Pl. porskmhm. A la lettre, porte-ii.iie ou porte en

FORMK DE HAIE. YojCZ TbÉMÉXEL.

PoRSGwiÑT, S. m Pûnt-levis, pont qui s’élève et s’abaisse. Pl. persier - gwiñt. A la lettre, porte de hacssement ou qii se LtVE.

PuRS-LEc’u, S. m. Cour d’honneur, cour principale, grande cour. V[. persier-lec’h.M.V.

PoKs-RASTEL, s. m. Ilcrse, porte de ville ou de forlilication à claire-voie. C’est aussi une barrière, à deux battants, au bout d’une avenue ou d’une maison de campagne. 1 l.periierrcslel ou pors-raslellou. X la lettre, porteiia-TEA Ü. — Hors de Léon, par corruption, porastel. H.V.

PoRsiA (de 2syllab., por-«io],v. n. Arriver au port. Entrer dans !e port. Part, porsied. Hikeyin na hellimp porsia, nous ne pourrons jamais entrer dans le port. V. Pors, 3= art.

PoRsiER !de • ! sjilab., por-sier), s. m. Portier, celui qui a le soin de garder la principale porte d’une maison. Pl. ien. Voyez Pors, premier article.

PoRsiÉREZ (de 3 sjilab., por-sié-rez), s. f. Portière, celle qui est chargée de la garde de la principale porte d’une maison. Pl. éd. Voy. Pors, premier article.

  • PoRTÉLOF, s. m. Plat -bord, en terme de

marine, appui ou garde-fou qui règne à l’entour du pont. Pl. ou. H.V.

• PoRTÉZA, V. a. Porter un fardeau. Ce mot est particulier au Léon. En Galles, porza. Ce mot, quoiqu’employé par les Bardes dès le vi" siècle, me semble venir du latin. H.V.

’PoRTÉzER,s. m. Porte-faix, crocheteur, celui dont le métier est de porter des fardeaux. PI. porlézidi. H.V.

PoRz. Voyez Tous.

PoRZA, V. n. Aborder, prei dre terre, aller à bord. Introduire, donner entrée. Part. et. Xa borzimp kcl c’hoaz, nous n’aborderons pas encore. H. V.

i’oRzER, s. m. Concierge, celui qui a la garde d’un château, d’une prison, d’un hôtel, etc. Baielier. Pl.i««. En Galles, porroHr. En gaël d’Irl. et d’Ecosse ,pordzer. Ù. V.

PosT, s. m. Pilier. Poteau. Colonne. — Obélisque, espèce de pyramide longue et

POT

étroite faite d’une seule pierre. H. V. Montant de porte, de finétre, etc. Jambage. Au figuré, appui, Soutien, support. l’I. ou. Mé liéi kré awak’li ar poslou-ze, tes piliers, ces poteaux ne sont pas assez forts. ("Iioui a véz6 posl d’in em c’Mzni, vous serez mon appui, mon soutien dans ma vieillesse. — En Galles, pust. 1(1 gaël d’Irl., posta. En gaël d’Ecosse, posl. M. V. Voyez Pell et Habp.

’ PosT, s. f. Poste, établissement de cIhîvaux disposés de distance en distance, pourlc service de ceux qui voyagent avec promptitude. La dislance (pi’il y a d’un de ces établissements à l’autre. Pl. ou. k’ézek a -jifol cr posl, vous trouverez les chevaux à la |)oste. l’otl al lizeri, poste aux lettres, la maison ou le bureau où l’on met et distribue les lettres. H.V.

PosT-ARouÉz, s. m. Obélisque, espèce de pyramide étroite et longua faite d’une seule pierre et élevée pour servir de monument public. H. V.

Posta, v. a. Garnir de piliers. Part. et. Voyez PeCua. H. V.

PosTEK, adj. Ferme. Stable. Immobile. Constant. Xc ket postek ann daol-zé, cette table n’est pas ferme.

PosTOL’-SKEÙL’, S. m. pi. Lcs bras ou les montants d’une échelle. H. V.

Pot. Voyez Pod.

PoTAr, s. f. Serrure, machine qui sert à ouvrir et à fermer une porte, au moyen d’une clef. On donne aussi ce nom à des espèces d’entraves que l’on ferme comme une serrure. PI. ou. Ar polal-iiiaña zô lenn da zigérl, cette serrure est difficile a ouvrir. On dit aussi potcn, mais dans le premier sens seulement. Voyez DoRZEL et Spéù.

PoTALA, v. a. Polo^a fujin dr, mettre une serrure à une porte. Potala eur marc h, mettre des entraves à un cheval. Part. et. On dit aussi polenna, mais dans le premier sens seulement. Voyez Spévia.

PoTEL. Voyez Boctal. II. V.

POTÉLAD. Voyez BOUTALAD. H. V.

PoTEN. Voyez Potai..

PoTE>N. Voyez Griiiamdel. II. V.

POTENNA. Voyez PoTALA.

PÔTÉÜ ’de 2 syllab., pô-icô) ou Pôtev, s. m. Aiguière. Pot à eau. Pl. pûléviou [de 3 syll., pù-té-viou). Si ce mot r.e vient pas, par altération, du français pot a ead, il pourrait être composé de pot, pot, et de léô, épais, gros.

PoTEV-DODBA. s. m. Arrosoir, vasc fait pour arroser. Pl. polcviou-doura. H. V.

PÔTÉVAD ou PÔTÉviAD (de 3 syllab., pâ-téviad ),s. m. Aiguiérée, le contenu d’une aiguière Plein un pot à eau. 11. ou. Voyez l’article précédent.

POUD-AL-LAGAD. VoyCZ PoD ALtAGAD.

PocDEN, S. m. Crâne, le tèt de l’homme et des animaux, la boite osseuse du cerveau. Kaled eo pouden hé penn, il a le cràue dur. H. V.

PocEz. Voyez P.iocez. H. V.