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PLO

PtnÑCHÉZA. Voyez Plkñciia. II. V

Plét- Voyez I’léd.

Plet Voyez rtuife.

PLKisïBA (xi Pllstha, V. 3. ct n. On donne & ce verlie (Jilïercnles sigriKicalions. On l’emploie pour hanter, l’réqueuter. De plus, s’accoutumer, s’Iiuliiluer, se plaire. Selon le P. Grégoire, il veut encore dire dresser des taureaux ou des bœufs au travail, et, par exl<’nsion, retlierclieiune tille en mariage. Part. et. .Va bli’ùstrit ln’d ann diidzé, ne fréquentez pas CCS gens- là. A"tm <iiz kél fjellct pteùslra éi)ù, je n’ai pas pu m’y accoutumer. Voyez Daremi’Rédi et Büaz..

Plelstrérbz ou Plistrérez, s. m. Action de fréquenter, de s’habituer, de dresser, etc.

  • Pi.ijDiR, s m. Plaisir. Contentement.

Joie. Pl. l’ou. Kalz a iUjaduv cm eiiz béd oc h hé wélout, j’ai eu beaucoup de plaisir à le voir, lec’hid diouc’lt ar blijaduriou (jwalluz, fuyez les plaisirs dangereux. — On dit aussi plijadurez, dans le môme sens ; mais son pi. pUjadurioii ne se prend guère que pour les plaisirs sensuels. II. V. V. Dudi et Lèverez.

•PujADüHKZ. Voyez Plij.adur. H. V.

  • Plij,4ndiîz, adj. Agréable. Ce mot n’est

plus guère usité. H. V.

  • Plijodt, V. n. Plaire, agréer, être au

gré de quelqu’un. Part, plijel. Ann dén-zé a blij d’ann hoU, cet homme plaît à tout le monde. Mar pUj gan-é-hoc’h, s’il vous plaît. En cm blijiiul, se plaire, prendre plaisir à quelque chose, y trouver du contentement. N’en em hlijann kéd awafi, je ne me plais pas ici. — PUjcC ijañd Doué ! ou ra blijd gañd Doué ! Dieu veuille ! II. V. Ce mot ne me semble pas ancien dans ia langue bretonne, non plus que le précédent et le suivant.

  • Pujiiz, adj. Plaisant, qui plaît. Agréable.

Voyez Dddidz.

Ploc. Voyez Ploüé.

Ploijé, s. m. Campagne. Village. Pl. plouéou. War ar ploué é choum, demeure à la campagne. Eunn dén diicar ar ploué, un homme delà campagne, un villageois. Le mot ploué, dont on a fait plou et pleù, entre dans la composition de la plupart des noms propres des paroisses ou communes de la Basse-Bretagne. Delà, P(ou-ja«n, le village de Jean ou de saint Jean ,- Plou-névez, le village neuf ,■ Fleu-meûr, le grand village ; PJcu-6i7ian, le petit village, etc.— Le Vocab. breton-latin du IX’ siècle le Iraduil par parochia, paroisse. Plouefa le même sens en Galles. II. V. Voy. Méaz.

Plocéz.d ou Plociziad, s. m. Homme de la campagne. Villageois. Paysan. Pl. plouiziz ou plouizien. Voyez Koder.

Plooézadez ou Ploüizudeï, s. f. Femme de la campagne. Villageoise. Paysanne. Pl. éd. Voyez Ivocériaoez.

Plociziad. Voyez Plouézad.

Plociziadez. Voyez Ploüézadez.

Plodm,’ s. ra. Plomb, le moins dur des

métaux. — Plomb. instrumenidoni le» maçoni et les charpentiers se servent pour élever perpendiculairement leurs ouvrages. Sonde, instrument dont on se sert pour sondi-r. I.ikid /i(i ploum aman. mettez votre plomb ici. H.V. Lur veñgleüz ploum a zù é Ituelgoal, il y a une minede plomba lluelguat. -En Galles. ploum. II.V.

pLouM-HA-PLOrH, adv. Perpendiculairement, en ligne perpendiculaire, d’aplomb. H. V.

Plodma, V. a. Plomber, garnir de plomb, (iober, attraper des deux mains une ehos«  qu’on vous jette. Croire légèrement. Part. et.

Ploim.a. Voyez Plch.

Plolmvdcr, s. m. Plombage, action de plomber. H. V.

Ploumen, s. f. Jet d’eau. Pompe, machine pour élever l’eau. Pl. ou. H. V.

Ploumer, s. m. Plombier, ouvrier en plomb. Marchand de plomb. Pl. ien.

Plolmeh. Voyez Pi.lieh.

Pi.ouMÉBEZ, s. f. Plomberie, l’art de travailler le plomb. Ouvrages de plombier. H. V.

Plouz, s. m. L’écorce qui couvre la [laille Plouzen,{., un seul brin d’écorce de paille. Un fétu. Pl. pJouzennou ou simplement plouz. Ëur blottzen a zo éad em lagad, il m’est entré une écorcc de paille, un fétu dans l’œil, ilors de Léon, on donne le nom de plouz, à la paille elle-même ; mais, en Léon, on nomme kôlo, la paille, le tuyau de la paille, elpioui, l’écorce du tuyau. Voyez Kùlô.

Ploiza, v. a. Couvrir une maison de paille. Mettre de la paille pour litière sous les bestiaux. Part. et. Ce mot n’est employé que hors de Léon. — En Tréguier, pluuzañ. II.V.

PlolzaS. Voyez Plocza. II. V.

Plodzer, s. f. Paillier, lieu où l’on scrro la paille. Meule ou monceau de paille. Pl. plouzégou. Ce mot n’est employé que hors de Léon. Voyez Kôlôek.

Plouzer, s. m. Pailleur. celui qui vend ou qui voiture de la p :iille. Pl. ien. Ce mot est du dialecte de Tréguier. H. V.

PlC ou PlCÑjS. m. Plume, tuyau garni de barbe et de duvet qui couvre les oiseaux Plucn, f., une seule plume. Pl. pluennou ou simplement plu. Kolled eo hé blù gañt-hañ, il a perdu ses plumes. — En Galles, plà. H. V. Voyez StCc’h.

Plua ou Plcña, v. a et n. Plumer, couvrir ou remplir de plumes. Produire de la plume. Se couvrir de plumes. Part, pluct. Da bcnn nébeût, héñ gtcélod o plua, avant peu, vous le verrez se couvrir de plumes. — En Galles, plua. II.V. Voyez Diblua et.Stcchia

Pluek ou Plu.ñek, adj. Qui a des plumes ou qui est de plumes. Couvert de plumes.

Pllek ou Plu.ñek, s. f. Oreiller ou traversin de plumes. Pl. pluégou.

l’LCENNAD ou Pluex^ad-liod, s. f. Plumée, ce qui entre d’encre dans une plume à écrire. H. V

Tlcia ou PluSia (de 2 syllab., pîu-i’a ou