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PEi.LibiGËit, s. f. Eloigncmciil, action d’éloigner, de s’rlnigticr. Voyez I’kll, Ü’ : arlide.

Peli.oc’h. Outre l’emploi de ce mot comme comparatif de pcll, loin, il sert aussi d’adverbe et sigiiiiic désormais, dorénavant, k l’avenir, par la suite, plus longtemps, felloc’h, Ji’/icr ywélinn mui, désormais, je ne le verrai plus.— Kn Galles, pellac’h, mais qui signillc plus tard, ensuite, après. H.V. Voyez

HiVIZlKF.N.

l’fa.iz, s. m. Paralysie. H.V.

l’ÈLizp.T, adj. Perclus, impotent de tout le corps ou d’une partie. Paralytique. Péluzcd Itoll eo, il est perclus de tous ses membres. H. V.

Péluzi, V. a. Paralyser, rendre paralytique, l’avt. pi’luzet. H. V.

Pempez. Voyez Iîemdez.

Peudéziek (de 3 syll., pem-dé zick), arîj. Journalier, qui se fait chaque jour. Qui arrive chaque jour. Quotidien, de chaque jour. Ëunn fzomrn pcmdezieg eo, c’est un besoin journalier. Ann dcrsien pcmdcsieg a :ô gañthañ, il a la fièvre quotidienne. En Vannes, pamdiek. Voyez Bemdez. — En Galles, bcunéeiol et pob-deiz. H.V.

Pémoc’h. Voyez Moc’h.1

Pémoc’hig-gouéz, s. m. Marcassin, le petit du sanglier qui suit encore la laie. Pl. môc’higou-gouéz. H.V.

Pe.vp, nom de nombre cardinal. Cinq. Pcmp skoéd né ddl kén, il ne vaut que cinq écus. A bemp-é-pemb bloaz, de cinq en cinq ans.

Pempdeii,. Voyez I’Empiz. II. V.

Pemped. Voyez Pempved.

PempeNj s. f. Gerbière, tas de gerbes dans les champs. Pl. pcnipcnnou. On les nomme ainsi, parce que chaque tas se compose de cinq gerbes. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Kroazel et K.^ko.

Pempiz ou Pempez, s. f. Quinfefcuille, plante. On donne le même nom à la cigiiè, plante vénéneuse. /Vmj)ii est composé de pf»i ;), cinq, et de biz, doigt. Voyez Kegit.

Pempved ou Pemved ou Pemped, nom de nombre ordinal. Cinquième. Ar pempved, le cinquième. Ar bcmpvcd, la cinquième.

Pe.mved. Voyez Pempved.

Pemzék, nom de nombre cardinal. Quinze. À-benn pemzékdéz, dans quinze jours. Ce mot est composé de pcmp, cinq, et de dék, dix

Pemzék-ige.nt, nom de nombre cardinal. Trois cents. A la lettre,qiinze-vi>gts. On dit aussi, mais plus rarement, Iri-c’hant.

PEMzftKVED, nom de nombre ordinal. Quin-Eièmc. Ar pemzékvcd, le quinzième. Àr bcmeékved, la quinzième.

Pénaoz, adv. Comment, avec ou sans interrogation. De quelle manière. Comme. Pt’naoz a ril-hu i’ comment vous portez-vous ?.A la lettre, comment f.ites-voi ;s-vous ? On dit aussi, dans le même sens, pénaoz ac’/ioiioc’/i ? A la lettre, comment de vous" ? Gouzoud a rii- /»u pi’naoz é tciUñtï savez-vous comment ils viendront.’ Gxvélcd cm cûz pénaoz en deûz gréai, j’ai vu comme ou comment il a fait.

l’KN

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l’cnaoz est composé de pé, quel, de en, en, et de aiiz, façon, manière. Hors de l.èon, pénôz

■ PK^K’^, v. n. Uranlcr. Chanceler. Part. el. Je ne connais ce mot que par le Diction du I’. Grégoire. Voyez Hohei.i..

Pk.ndel. Voyez Bkndri.. H. V.

Pendôk, s. m. Chabot, poisson. Pl. pendd ■ ged. Je crois que ce mot est composé de ptnn, tète, et de lok, chaperon.

1*e>dôci, v. a et n. (Culbuter, faire la culbute. Faire faire la culbute. Tomber sur la tète. Itenvcrser quelqu un sur la tète. Pari. el. Pour la composition, voyez le mot précédent.

Pe>doi.or, s. m. Têtard, insecte noir qui vit dans l’eau et dont la tète est plus grosse que le corps. Pl. pcndologed. Ce mot est com posé (le penn, tête, et de slùl, tout corps pendant, ou de sloloha, qui exprime le bruit que font deux corps en se choquant.

Pe.ndüen, s. f. Canne ou roseau qui porte à sa racine un bout noir qui recouvre sa graine. VI. penduennou ou penducnned. — Ann derren a luvaraz d’ar benducn eunn deiz, le chêne un jour dit au roseau. H. V. Ce mol est romposé de penn, tête, et de du, noir.

Pexdlik, s. m. Mésange, petit oiseau. PI penduigcd. On le nomme aussi, et plus communément, pcnglaou. l’enduik est de même composition que le précédent, en y ajoutant la terminaison ik, signe du diminutif.

Pé.néei ou Péenéfi, s. com. C’est un nom qu’on substitue à celui qu’on ne trouve pas ou qu’on ne connaît pas. Il ne se dit que des choses. Eur pénép, c’est comme lor.- ;que l’on dit, dans le style familier, en français, iv CHOSE ou INE CHOSE. l’énéfi, quoique bien altéré, forme une phrase tout entière : il est composé de pé, quel, de en pour hañv, nom, de f/"püur co, est, et de i pour hi, elle ; mot

à mot, QIEL NO.M EST-ELLE OU.-T-ELLE ? Vov.

Pétréké el Péha>ù.

Pé>éfi, v. a. et n. Chercher un nom qu’on ne trouve pas. Parler de quelque chose, sans la nommer. Pari, pcuéfiel. Il ne se dit pas des personnes, oyez le mol précéd. et PÉn.vSvi.

pE>GAB. Voyez Pengap.

PENÜAM.M, adj. et s. m. Celui qui a naturellement, ou par habitude, la tête penchée sur une épaule. Pour le pi. du subst., pengammed. Ce mot est composé do penn, tête, el de kamm, courbe, tordu, etc. — Kn Galles, pengamm. il. V.

Pe>gmm,s. m. Torticolis, mal qui rend le cou roidcct fait pencher la IHc. Ar pengamm a zo gañl-hañ, il a le torticolis. Pour la composition, voyez le mot précédent.

Pengammez, s. f. Celle qui a naturellement ou par habitude la tète penchée sur une épaule. Pl. (■(/.

Pkngammi, v. a et n. Pencher l,i tête sur une épaule, soit naturellement, soit par habitude. Ucndrc ou devenir do même. Part. el.

Pbnoap ou Pbngab, s. m. Garniture deruir des deux hMons d’un lléau à batlre le blé