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PAR

sur les côtes de la mer, ne porienl pas le nom de park : une telle portion de terre s’appelle méaz. — EnGallcs, en Ecos. et en Irl., ?<"■ H. V.

Pardaez, s. m. Soir, l’espace de temps qui s’écoule depuis trois heures après-mi Ji jusqu’au soleil couché. Dioucli ar pardaez éz inn davalèa, j’irai me promener sur le soir. Voyez

AlURDAEZ et E.ÑDERF.

  • I’akdoun, s. m. Pardon, assemblée religieuse.

Indulgence. Pl. fou. Rédcgarparduutnoïi, aller aux pardons, pour se divertir. h’anl dervez a bavdon hô pczô, vous aurez cent jours d’indulgences. U. V.

Pardoona, V. n. Aller au pardon, par dévotion. Part. et. vont da barduuna eo marii, il est mort en allant au pardon. H. V.

  • PAnDocxER, s. m. Celui qui va aux pardons.

PI. Un. H. V.

’Pardodni, V. a. Pardonner. Hemellre, faire grâce, remise de ce qu’on était en droit d’exiger. Part. et. H. V.

Paré, adj. Guéri, qui n’est plus malade, qui n’est plus blessé. Xé kél c’hoaz paré hé ehouU, sa plaie n’est pas encore guérie.

Paréa, V. a. et n. Guérir, rendre ou recouvrer la santé. Part, paréet. Ho louzou coen (kùz va faréel, c’est votre remède qui m’a guéri. Paréa araiabarz ncbcùt, il guérira daii.° peu.

Paréded ou Parédet, adj. et part. Cuit (5ans l’eau.

Parédi, V. a. et n. Cuire, préparer par le moyen du feu. Devenir cuit. Faire cuire. Il ne se dit qu’en parlant de ce que l’on fait cuire dans l’eau. Part. et. iVcii ; kéd aioalc’k a ddn évit parédi ar piz, il n’y a pas assez de feu pour cuire les pois. iVa barédO kéd ar c’haol, les choux ne cuiront pas. Voyez Poaza-

Parédigez, s. m. Guérison, recouvrement delà santé. Cure. Aciii kéd a barédigezévil-hi, il n’y a pas de guérison pour elle.Voy. Pabëa.

Parédigez, s. f. Cuisson, action de cuire ou de faire cuire. Chélu évU parédigez va bara, voilà pour la cuisson de mon pain. II. V.

Parécz, adj. Guérissable, qu’on peut guérir.

Parez, s. f. Femelle, animal destiné par la nature à concevoir et à produire son semblable, par sa jonction avec le mâle. Par ha parez iñl, ils sont mile el femelle. Kollcd eo hé barez gañi-hañ, i à [teriin sa femelle. Voy. Par, deuxième article.

Parfila, V. a. Faire mouvoir, faire agir. Part. et. Parfila ann daouarn, faire agir lestement les mains, comme en montant. "i la corde. 11. V.

  • Parcuemin ou Parich, s. m. Parchemin,

peau de brebis ou de mouton préparée. Figurémenl et familièrement, litres. Diskouézaa ra hé barich d’ann hoU, il montre ses parchemins à tout le monde. Ce mot, quoiqu’il vienne du latin, existe en breton depuislongtemps, caron trouve parc/iemm dans le Vocab. du ix" siècle. H. V.

n. B. V.

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• Pabiciilf.Cé. Voyez Leiégeio. ll.V.

Paridicez, s. f. Assemblage de plusieurs chose.- ; clisposécs deux à deux, et, par extension, les arranger de toutes les manières dont elles peuvent être arrangées ensemble. H. V.

Pari.afanou. Voyez Palafamou.

Pabi.a.Stolt, y. n. Discourir. Causer. Diviser. Parler. Part, partafitet. En Galles, par-Uani, parabli et pord’uo. En gaël d’Ir., dwla. En gaël d’Ec, parfaJ Ce mol, exislaiit dans tous les dialect., me parait celtique. ll.V.

Paron, s. m. Petit ais qui fait partie du col lier d’un cheval de chatrelle. Pl. ou.

Paron. Voyez Palarkn.

Parocer, s. m. Plane, outil tranchant qui sert à planer, à unir. Pl. ou. II. V.

Paroiéra. Voyez Para. ll.V.

’ Parrez, s. f. Certain territoire dont le^ habitants sont soumis, pour le spirituel, ,’1 I. conduite d’un curé. VI. parrésiuu [ île 3 syll., par-ré-siou]. Eiiz a be barrez oc’h-hu ? de quelle paroisse ètes-vous ! En Trégnier, pnrroz. V.parrojo.

  • Parrésiad. Voyez Parbosian. II. V.

’Pakroz. Voyez Pabrez. H. V.

•Parrosiax, s. m. Paroissien, habitant d’une paroisse. Pl. iz. II. V.

Pis. Voyez P.iz.

Pasaat, par abus pour Pasa, non usité, v n. Tousser, faire l’elïort el le bruiLquc l ;iil la toux. Part, paséet Paséed en deùz héd ann nùz, il a toussé toute la nuit. Voyez PÀz.

  • Pask, s. ra. Pàqueou Pâques, fête en mémoire

de la résurrection de Jésus-Christ.

Pask, s. m. Ce mot n dû signifier aliment, nourriture ; mais on emploie à si place aujourd’hui le dérivé jjasfcndur. l’ask ne se dit plus que de la colle que Us tisserands raetteni dans la toile, pour la rendre ferme.

Pask, v. a..limeiilor. Donner à manger. Nourrir. Repaitre. U se dit en parlant d’un enfant, d’un paralytique, des bestiaux, etc. — Mâcher. H. S’. De plus, frotter une toile de colle. Part. fi. lïalz a dùd em eùî da batka, j’ai beaucoup de monde à nourrir. — En Gall., pexki. II. V. Voyez Mir.A el Boéta.

Paskadir, s. m. Aliment. Nourriture..Ac tion de nourrir, etc. Voyez Magadir.

Pasker, s. m. Celui qui alimente, qui nourrit. t>lui qui donne ii manger à un enfant, Ji un paralytique, etc. Pl. ien. Voyez Maceb

Paskërez. Voyez Pxsradcr. II. Y.

Pasé. Voyez Pensé.

PSTEL, s. m. Morceau mince de quelque chose bonne à manger. Fne petite pièce, l’n petit morceau, l’ne tranche. — Panneau, pièct» de bois ou de vitrage enfermée dans une bordure. M. V. Pl. ji(ii(ii/(ii(. Eur basielgik, un morce ;..u de viande. Eur basiel kik leùe, une tranche de veau. — fie déo eo ar paslcl-ze, ce panneau est trop épais. II. V. Pastel ou pa.<tel-zaé se dit aussi d’une basque, pièce du bas d’un habit.

• Pastkz, s. ra. PAlisserie. pAlo préparée c 1 assaisonnée d’une certaine manière, et qu lUi

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