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Pall. Voyez Palijjn.

I’ai.lex, !,. I" (’.iiiivcrlijre (l« lU ordiusironiunt L’11 lüiiii-. Uuus ;iv <Ju ciii-val. 1’1 paiknnou. 1’aUtH (i</il bigliilier cuuverluri’ en gi’Di ;lal ; car l’un dit inuyiufi palUn -wéU, cwiiveiture de Itl ; pallen-vara’h, buMssb, uuuverlure de ülieval. Il,. I :

P<iLLiSM-VAUc’ui, t.’f. CaparaçoDvCuuverluru que l’on met sur les chevaux.’ ii. pallennou ou palliñer-kézek. ll.V.

I’ai.i.enmik-wélï !, s. r. Cirn<re-|)i«d,pelilu touvuiture d’éluiïo qui uC s.’ étend que sur une partie du lit et qui sert à couvrir Us piods. H.V.

1’ai.i,i> ou U^LLiN, s.if. Couverture de lit, ordinairi’Uient en fil de lin. C’est aussi un grand drap sur I<’qutl on.crililo,le «luin au vent. l’I. ou. Après l’article, un dit ar ballin ou or vallin, ce qui m’t'iDiiècbeidc- rcconnaiirc lequel est le mol uriginal. Au surplus, uiiiftli. diU’ère peu du précédeut jmtleM, dont U radical inusité est pall. Pallinflouk, s. f. Courtepointe, couvcrvc de parade. l’I. paüinjhmriou. Jl V. Palméze.n, s. t’. l’alniier, arbre qui donne les dattes PI. palmézenned ll.V. PiLOJi, s f. Salade. Pl. ou. H. V. PALotEB, s. m. Brosse, ustensile fait de brins de bruyère fort fins ou de poil t’e cochon et de sanglier servant à nettoyer. Èpoussclle. Palier. Vergelte. l’I. ou. Voyez Bak-skubbr. Paloi’éra.v. a. Brosser, frotter ou nettoyer avec une brosse. Èpousseler. Vergetcr. Part. et. M du baloniia va zav, allez brosser mon habit.

Palouérei !, s. m. Brossier, ouvrier qui fait des brosses. Pi. icn. Voyez Paloieh.

Paltôk, s. m. llabiliemeut de grosse toile que portent les paysans aux travaux. Espèce de surtout.— Paletot. II. V. Pl. ou. Ce mol est composé de pall, radical inusité de pallcn, couverture, et de lôk, chapeau, bonnet ; et effectivement, l’habillement désigné sous le nom de y)a/<oA, couvre en même temps lecorpsetlatète. PAtuc’HA, et, par abus, Palcc’iiat, v. a. et M. Passer le lin ou le chanvre sur une planche aiguë ou sur une plaque en fer, avant de le broyer. Part. et.

Paluc’ha, V. a. Ëchalasscr, soutenir avec des échalas. Ramer. Part. et. — Réd é vézô paluc’ha ar gwiiii, il faudra échalasser la vigne. H. V.

Paldc’hen, s. f Lame de bois ou de fer ])lanlée dans un petit banc, qui sert à donner une première préparation au lin et au chanvre, avant de les broyer.— Echalas, bâton fiché en terre pour soutenir la vigne et les arbustes. H. V. Pl. paluc’hennou. Paluc’henna. Le même que Paloc’ha. ll.V. Palv. Voyez PLr. Paj,vad. Voyez Palfad. Palvamañt. Vojez Paédürez. H.V. Pamdiek. Voyez Pemuéziee. _ Pan ou Pann, s. m. Lieu. Endroit. Pays. Contrée. Canton Je ne connais ce mot em-

i’M)

ployé que dans celle phrase ; « hé bann oc’h

hu ■• De quel endroit, de quil p.iy» élc»-v.î. Voypz LÉ’it’u, prem. art., et Buo.

■ Pa.nk.n, adj. Azyme, sans levain ; non furnu’nlé. Il se dit en paclanl du [ ;aùn, de la bouillie el autres mets farineux.lorsqu’ils «ont failes, insipides, l’iwen m ar Oara, le pain n’e»t pas levé, l’anen se dit aussi, au ligure, en ()arlaiil des personnes duiil la conversation est ennuyeuse. Eunn dén /luntn «o, c’est uri huainie insipide, un fat, un sot.

  • Pa.>eh, 8. f. Panier, sorte de vase, de

corbeille faite d’osier, de jonc, etc. Pl. ou ou iou. Voyez Buutkk et Kést, premier art.

  • PA^ÉRAD, s. f. Pancréc, tout ce que peut

contenir un panier. Pl. ou. Voyez Boitëuad el Késtad.

Pa.mks Voyez Pakfz.

Pan6s,v. n. Cueillir des panais. Tirer des panais de la terre. Part. cl. Voyez Panei.

Pv.NÉvÉu, prép. Sans. Si ce n’était, l’anévcd’uun, é kuuczé ^ sans moi, il ton)bait. l’anévhhañ, é oac’h hullel, sans lui, vous étiez peidu.

’ Pa.nez, s. m. Panais, plante dont la racine est bonne à manger. Panézen, f., un seul jjauais. Pl. panrzennou bu simplement panez. On appelle burlesquemcnl un habitant de Léon, Panczen, parce qu’on cultive une grande quantité de panais dans cette contrée et que les habitants en mangent beaucoup.

Panéza, v. a. Cueillir des panais. Part. et. H. V.

Pa.n/îzek, aJj. Abondant en panais.

Pa.ézek, s. f. Champ semé de panais. Pl. panézégou ou panézéier. — Eùr banézck vrdz hoc’hnlz, vous avez un grand champ de panais. H. V.

PANÉZE^^■EK, adj. et s. m. On le dit d’un cheval ou autre Mie engraissée avec des panais, pour donner de l’apparence, quoique celle nourriture les rende mous. On donne aussi cette épilhète aux hommes bien nourris. mais dont l’esprit est pesant et slupide. Pour le plur. du subst., panézcnm’ien.

Pan.n, adj. Gras. Il se dit des grains eu hctbc. Ségal bann, seigle gras. Gwiniz bann. froment gras. Ce terme de l’agriculture marque le blé qui produit trop d’herbe et peu d’espérance de grain. Cet article est copié, mol pour mot, du Diction, de Le Pelletier ; mais je ne suis pas de son avis. Bann n’est pas ici, je crois, pour pann, mais bien pour bann, jet, pousse. Ségal bann est donc do seigle qui a beaucoup de jet, beaucoup de pousse en herbe, et qui produit peu de grain, comme le dit Le Pelletier lui-même.

Pann. Voyez Pan.

Pañvrek, adj. MtiT, en parlant des fruits. Ce mot est du dialecte de Tréguier, où l’on dit aus5i dard, dans le même sens Voyez Haô.

Paô ou Pav, s. m. Patte, le pied des animaux à quatre pieds qui ont des doigts, des ongles ou des griffes, et de presque tous les oiseaux. On le dit aussi, dans le style familier,