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bon à manger, que j’ai entendu nomnicr en français okmkai :. Je n’en ai vu qu’en lîasso-Brelagne. Sa coquille est une espèce de nacre. (Jnnélen ou ourmclen, f., un seul de ces coquillages- PI. ormel ou ourmel.

Okmiü. Voyez Obbiu.

Oriuideb, s. m. Formaliste, minaudier, giiniacier, vétilleux. Pl. ien. Éunn ormidcr eo, c’est un formaliste. Voyez Oubidour. H.V.

Obmiduukez. Voyez Orbidoubkz. II. V.

ÜRMIDLZ. Voyez ÜKBIUUZ. II. V.

Oroi, V. n. Kcpondre. II. V.

  • Orsel ou Orzei., s. u). Burette, vase à

petit goulot. Fiole. — Orseau. II. V. Pl. ion.

Orz. Voyeï IIorz.

Obzel. Voyez Orsel.

  • üsÉ,v.-siA, s. f. Océanic, une des cinq parties

du monde. H. V.

•Oser, s. m. Grelin, petit câble. (îrosse corde. Pl. iou. H. V.

Ot. Voyez Aôt.

Oten. Voyez Aoten.

Otré. Voyez Aotré.

Otroîsiez. Voyez AoTROCJtiEZ. U. V.

Otrou. Voyez Aotrou.

OuD, pron. pers. Toi. Oud ne se met qu’après quelques prépositions. Êvid-oud, pour toi. IVor-n-oud, sur toi. Dira-s-oud, devant toi. Hors de Léon, oud et od.

GoD. Voyez Oüt.

OüELCH (par c/i français, d’une seule syll.), adj. et s. m. Boiteux, pour élrc paralytique d’un côté. Pour le plur. du subst., ouckhcd. Je ne connais pas ce mot dans l’usage, mais seulement par le Dict. du P. Grégoire.

OuELCiiEZ (par c/i français, de^syllab., ouel-chez), s f. Celle qui boite, pour être paralytique d’un côté. Pl. ed.Voy le mot précéd.

OuF, s. m. Coin. Détour. Lieu détourné. Golfe. Anse de mer. Pl. eu. Ce mol est du dialecte de Vannes. Voyez Distrô et Plég-vôr.

OnnEN. Voyez Oc’hen.

Ouc’h. Voyez Oc’h.

Ouc’ii-PENN. Voyez Oc’n-PErt.N.

Ouc’iiEN. Voyez Oc’hen.

Oujen, s. m. Entremetteur, celui qui fait métier de former des mariages, de faire, pour les jeunes gens, la demande, aux parents, de^ jeunes lilles en mariage. Pl. ou/unnrcJ. Ce mot est du dial.de Vannes. Voy. Bazvai, .

OuN, pron. pers. Moi. Oun no se met qu’après quelques prépositions. Evid-oun, pour moi. War-n-oun, sur moi. l)ira-z oun, devant moi. Hors de Léon, on,

OijSkl ou OüÑGL, s. m. Ilcrbc qui croît parmi les blés et dont la racine est toute par grains. Je l’ai entendu nommer en français l’herbe ac)^ hémoruoïdes. Quelques-uns prononcent euhkr.

OuNÉzËR ou OuNNÉzER, S. m. La crasse qui vient sur la peau, soit au visage, soit aux mains, etc. J’ai trouve annézer dans le Dicl. de Le Pelletier ; mais ce pourrait èlre une faute d’impression. Quoi qu’il en soit, je ne

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devine pas plus l’origine de ounézer, que celle de annézer.

OcNN, s m. Frêne, arbre. Ounncn, f., uo seul frêne. Pl. oumiennou, ou simplemenl oiinn. Skudellou ounn am eùzprénel, j’ai actieté des écuilles de frône. Hors de Léon, onn.

OcNNEK, adj. Abondant en frênes. Hors de-Léon, onnck.

Ol’.nxek, s. f. Frênaie, lieu planté de frênes. PI. uunnégou.

Oii.NNER ou On.neb, s. f. Génlssc, jeune >ache. PI. ounnéred ou ounnéri.Uémolc’hedco ann ounner, l.i génisse a eu le taureau.— En Corn., ounnar et innar. M. V. En Vannes, antioer.

0L’^^ÉZEB. Voyez Oinézer.

OiJÑoiN, s. m. Oignon, partie de la racine de quelques plantes qui est d’une forme à peu près sphérique. C’est aussi le nom d’une plante potagère. Eur pcnnouñoun, un seul oignon. Vi. pcnnou-ouñoun ou simplement ouùoun. En Galles, ouinouen. En gaël d’Ecos., oinneau. En gaël d’Irl., oinnin. H. V.

OcSocNEK, s. f. Oignonière, terre semée d’oignons. Pl. ouñounéijou. H. V.

OuRGOi’L, s. m. Orgueil, vanité, présomption, opinion trop avantageuse de soi-même, avec mépris pour les autres. Gnñl kalz a ourgoul en dcüz skrivcl d’in, il m’a écrit avec beaucoup d’orgueil. Ce mot, malgré sa physionomie française, est celtique et corrompu de oucrgougol ou overgougol, comme l’écrit le Yocab. du ix’ siècle, ou de overguuil, comme on l’écrit en gallois. H.V.

OuRGOELDZ, adj Orgueilleux, qui a de l’orgueil. II."V.

OuRMEL. Voyez Ormel.

Ours ou Ourz, s. m. Ours, quadrupède féroce. PI. éd. H.V.

Olrsez ou OoRZEZ, s. f. Ourse, femelle de l’ours. Pl. cd. H.V.

OiRsiK, S. m. Ourson, le petit de l’ours. PI. oursédigou. H. V.

OuT ou OcD, prép. dont l’emploi est le même que celui dcoc’ft ou ouc’li, seulement elle ne se met que devant quelques pronoms. Outhañ, contre lui ou vers lui. Ôul-hi, contre elle ou vers elle. üit(-/K»,contre eux ou vers eux.

Ouz, prép. dont l’emploi est le même que celui de oc’h ou oiic’A,■ seulement elle ne se met que devant quelques pronoms. Ouz-in, contre moi ou vers moi. Uuz-id, contre loi ou vers toi. Ouz-omp, conlrc nous ou vers nous.

Olz PENN. Voyez Oc’h-pex.n.

Ovéren. Voyez Ofére.n.

  • Ovis ou Ofis, s. m. Oflîce, prières. Pl.

OBWou. D’atm ovisiñd éat, ils sont allés à lot fice. H.V.

  • Ovis.v, V. n. OITicier, faire l’office à l’église.

Part. et. H. V.

  • OvisoiR, s. m. OITlcianl, celui qui officie à

l’église. Celui qui a un office, une charge, un grade, un commandement. Ollicier. Pl. ien. II. Y.

  • OvisiN, s.f. Bureau, endroit où lraaillenl

des employés, etc. Pl. ou. II. V,