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NEH

Enfçaëld’lrl,nf’a.ï/c. En gaël-d’cc.,nai»fc. II.V.

Naska, V. a. Attacher les bestiaux par les cornes. Part. et.

Natur, s. m. Nature, l’onlrc, les lois, les mouvements qui gouvernent toutes les choses créées. Cause première, principe de toutes choses. Humeur, certaine disposition, soit habituelle, soit passagère, du tempcramnt et de l’esprit. Caractère naturel. Ann Idn a zô séac’h ha lomm dré hé nalur, le feu est sec el chaud par sa nature, — En Galles, namtdur. En gacl d’Irl. et d’Ecos., nadur. Ce mot est donc commun aux langues indo-européennes. Voyez INaûz, deuxième article. H. V.

Natuhal, adj. Naturel, qui appartient à la nature. Al léztn nntural, la loi naturelle. II.V.

Nav. Voyez Nao.

Naved, nom de nombre ordinal. Neuvième. Ann naved mi ;, le neuvième mois. Il s’emploie aussi substantivement et signilie neuvainc, l’espace de neuf jours consécutifs. Pl. navédou, et, par abus, navéjou. Eunn naved hô dcùz gréât, ils ont fait une neuvainc. Voyez Naô.

  • Navei>', V. a. Racler, gratter, en parlant

des carottes, des navets et autres racines. Part. et. Ce mot doit être du dialecte de Vannes ; mais je ne le connais que par le Diction, de Le Pellelier. Voyez Kabza.

Né ou Na, particule négative. Ne. Né ou na zeû kél, il ne vient pas. A’a ril kél, ne faites pas. JV^ lavarann gér, je ne dis mot.

Né. Voyez NkCz.

Né. Voyez Néz.

Néa. Voyez Néza.

Néac’h. Voyez Kbëac’ii.

NéaS. Voyez Neù.

Néannein. Voyez Neèi.

Néannérec’h. Voyez Néansérkz. H. V.

Néan^érez, s. f. Nagooire, partie du poisson qui lui sert à nager. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Breñk.

Néannodb. Voyez Neïier.

Néat, adj. Net. Propre. Pur. Hors de Léon, net. — En Galles, nith ou niz. H. V. Voyez Glan et Kem^enn

Nêb. Voyez Nép.

Nébaon ou Nébaocn, sorte d’interjection qui signifie, à la lettre, ndlle pedr, point de

PEUR, NE CRAICNEZ RIEN OU JE NE CRAINS RIEN.

On habitue les enfants k prononcer ce mot en mettant l’index sur la bouche, et on leur dil : gril ncbaon d"(’ ;/i(iñ,, faites-lui sans peur, faites-lui voir que vous ne le craignez pas, bravez-le.

Nébeit ou NébeCd 5 adv. et s. m. Peu. En petite quanlilo. Pour le pi. du subst., nébeùdou. Rôid cunn nébcùl gwln d’in, donnez moi un peu de vin. Evil nébcùd a drd, pour pou de chose. A nèbeiid é iiébeût, peu à peu. petit à petit, insensiblement. Au comparatif, néhcdtoc’h, moins. Kal : nébcilloc’h en deti :, il a beaucou|) moins. Au superlatif, nébeùla, le moins Ann nébeûla ma hellol. le n)oin< que

.M.l

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vous pourrez. Nébcùl est composé de la négative né, ne, et di- paol, qui signifie beaucoup, grande quantité. Plusieurs prononcent neùbeùl. On se sert aussi assez fréquemment du diminutif nrtciidifc, petit peu.

  • NfeDÉi.EK, s. m. Noël, la fête de la Nativité

de notre Seigneur. On donne aussi ce nom aux garçons au baptême, ainsi que Noei., en français. Nédélek est encore un nom de famille assez commun en Hretagne, quoiqu’il ne me sembU ; pas breton d’oiigine. Cependant, dans le pays de Galies, en Angleterre, le mot nédel est employé dans le sens de nouveau, et nédélek pourrait en venir.

Néein. Voyez Nèza.

Néer. Voyez Nézeb.

Nef. Voyez Néô.

Née, s. m. Ciel. En Galles, név. En gaél d’Irl. et d’Ecosse, néam. II.V. Voyez ESv.

Nec’h, s. m. Inquiétude. Chagrin. Peine d’esprit. Tristesse. Mélancolie. Pl. iou. Ann 71CC h héñ lazñ, l’inquiétude le tuera. Voyr/

AÑKEN et E.NKREZ.

Nec’h. Voyez Kréac’h.

Nec’ii. Voyez Neiz.

Néc’h. Voyez Néz.

Nec’hein. Voyez Neisia.

Nec’hi, v. a. Inquiéter. Chagriner. Faire de la peine. Attrister. Part. et. Chétu pélrd n nec’h ac’hanoun, voilà ce qui m’inquiète. En em nec’hi, s’inquiéter, se chagriner. devenir triste. Voyez Ankénia et Eñkrézi.

Nec’hiad. Voyez Neisiad.

Nec’uiein. Voyez Neisia.

Nec’huz, adj. Inquiétant, qui cause de l’inquiétude. Chagrinant. Triste. Mélancolique. Nec’hu : co hé gléñved, sa maladie est inquiétante. Voyez AÑKÉMfz.

Néc’hcz. Voyez Néziz

Neic’h. Voyez Neiz.

.Nein. Voyez Lein, premier arliile.

Neis. Voyez Neiz.

.Neisia [ de 2 syllab., en prononçant toutes les lettres, neisia), v. a. et n. Faire son nid. Nicher, placer bien haut. Part, ncisiel. Neisia a ra ar brini, les corbeaux font leurs nids. /Vléac’h hoc’h eus -hit ho rici«ie< ? où les avcz-vous nichés ? En Vannes, nec’hein ou ncc’ /uVin. —En Galles, neizi. H. V.

Neisiau (de 2 syllab., en prononçant toutes les lettres, neisiad), s. m. Nichée, les petits oiseaux, etc., d’une même couvée. Pl. ou. Eunn neisiad lôgtid a zô aman, il y a ici une nichée de souris. En Vannes. nec’hind.

Neiz, s. m. Nid, pelit iof ;emenl que les l’iseanx se font pour y punilre et y faire leurs petits. Pl. neisiou (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, neisiou). Eunn neiz um Cl) : kavel, j’ai trouvé un nid. En Vannes, nec’h ou neic’h. — En Galles, neiz En gaiM d’Ecosse, néad. II. V.

Nbizeib ou Neizir (lie 2 syll., iici- :fnr ’mi «ci-iijr), sorte d’adv. Hier au soir. La niiil pas>ée. iVciri’iir cm ciiz hé gioélel, je l’ai vue hier au soir. Soz keñl neizur. av.int hier an