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45o MON

(un ; vraie ou faliulouse. l’alilc. IM. miijennou. Ci : !II(jI l-sI diidialicir de Cornouaillc, — ttsiirluuldes ciiles. H. V. Vojcz Kel clCiwi£H !>Éi<N.

MoLoStt. Vojcz GwKH.N, truisiùiue arliclc.

MoHU. Vuycz Mamh.

MuN, s. m. Ëxcréuicnt. Merde. Il ne se dil qu’eu (larlaiil de l’Iiuniiiie. Voyez Kac’ii.

Mon ou MoL’.N, adj. et s. m. Manchot, eslropié de la main uu du liras. Pour le plur. du subst., moñed ou mouned. On dit aussi mañk, moñk et mont dans le même sens. Mou, i]ue l’on écrit (ilus ordiiiaiiementjWoi’i/n ou Mouyn, est un nom du l’aniille assez commun en Itrctagne.

MuÑA. Voyez Mina.

Monac’b. Voyez Manac’h.

MoÑK. Voyez Mañk et Mon.

Mo.>KLL’z, adj. et s. m..Nasillard, celui qui parle du nez. l’our le plur. du sulist., moñkluzed. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez FiioiSELLEB.

Müñkluzv, V. a. Nazillcr, parler du nez. Nasarder, donner des nasardcs, des chiquenaudes sur le nez. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. H. V.

MüÑKLuzEZ, s. f. Nasillarde, celle qui parle du nez. Pl. éd. Ce mot est du dialecte de Corn. Voyez l’iioMELLÉBEZ, deuxièmc art.

Mo.ÑD. Voyez Mont.

MoNEK, adj. Mcrdeux, gâté, souillé de merde. H.V.

Mo.>Eiz ou Moi NEiz (de 2 syll., mo-nei : ou mou-nciz), s. m. Monnaie, toutes sortes de pièces d’or ou d’argent, ou de quelque autre métal servant au commerce. Skcia rceur moneiz er géar-mañ, on bat monnaie dans celte ville-ci. Le Pelletier donne ce mot comme ancien celtique ; pour moi, je doute fort qu’il le soit. — Cependant il existe dans tous les dialectes : en Galles, on dit mounai ; en gaël d’Irl. et d’Ec. vwnaz. H. V.

Mo.NEizA ou MooNEizA (de 3 Syll., mo-neiza ou moii-nci-za), v. n. Monnayer, faire dela monnaie. Part. et.

MoNEizER ou MûUNEizER (de 3 syll., monei-zcr ou mou-nei-zer), s. m. Monnaycur, celui qui fabrique la monnaie, — les médailles. H. V. Pl.ien.

MoKEizËBEZ ou MoDNEizÉREZ, S. m. Monnayage, fabrication de la monnaie. H.V.

MoNEizuz ou MouNEizoz, adj. Monétaire, qui concerne les monnaies. II. Y.

MoNET. Voyez Mont.

MoÑEz ou MouÑEz, s. f. ÏNIanchote, celle qui est estropiée de la main ou du bras. Pl. éd. Voyez Mon.

MoÑs. Le même que mon.

Mont ou Mo.nd ou Mo.net, v. n. fort irrégulier. .411er, se mouvoir, se transporter d’un lieu à un autre. Devenir, commencer à être ce qu’on n’était pas. Part, cal ou éel ou el. Moñd a réol-hu hirio tvar ar méaz.’ irez-vous aujourd’hui à la campagne’/ Mar gellann, éz nin, si je puis, j’irai. Ead eo da Vrésl, il est allé à Brest ; Moñl war droad, aller à pied.

.MOR

Muni ijwcnii, devenir lAanc. Moñd ^bart, en trcr, aller dedans. Muñd er tnéa :, sorlir, aller dclicjrs. Moitl huit, partir, s’en aller. Muni uar-icaz, aller k la •selle ; à la lettre,.lleb SLii ciiAui*. Mutid duun, enfoncer, s’enfoncer ; .’i la lettre, ali.kh pbofondêment.— A/oHJda... Etre niélamorphosé. Nubukodunozor a éaz da tocH guuez, Nabuchodonosor fut métamorphosé en bétc. En Vaviies, moncl. En Galles. meiiel. H. V.

Mo.ÑT-.i-É.NEP, V. n. Violenter, enfreindre, agir contre. Part, éal ou éel. A-éneb al Iheti co t’ai, il a violé la loi. fl. V. . MoÑT-noÑT, adj. Mobile. Variable. Inconstant. Ëur gocl moñl-doñl eo, c’est une félc mobile. A la lettre,.^ller-venib.

’ Mo.NTB, s. f. Montre, petite horloge de l)ocho. Pl. ou. — On conçoit que ce mot n’est pas plus ancien en breton que l’objet qu’il désigne. II. V.

MÙB, s. m. Mer, l’amas des eaux qui environnent la terre et qui la couvrent en plusieurs endroits. — En Corn., mour. En Galles,mor En gaël d’Ecosse et d Irlande, mouir et moir. H. V. Pl. iou. Uiwar vôr éz aimp, nous irons (lar mer. Sioul co ar môr hiriô, la mer est calme aujourd’hui.

MùH. Voyez Môbed.

Môu-.tl tika, s. m. L’Atlantique, mer atlantique. H. V.

MÔH BiK, s. f. Pie de mer, oiseau. Pl. môrbiked. Ce mot est composé de môr, mer, et de pik, pie.

MÔR-KEFMDEN, s. f. Araignée de mer, coquillage. On dit aussi kefniden-vôr.

MoR - KBEizuD, s. m. Mer médilerranée, cette mer qui communique h l’océan par le détroit de Gibraltar. H. V.

MÔB-DousEK, s. ra. Crapaud de mer, poisson. Suivant le P. Grégoire, ce mot est une injure. Il est composé de môr, mer, et de tousck, crapaud.

MÔR-DBOuz, s. m. Bruit sourd que fait la mer. Ce mot est composé de môr, mer, et de trouz, bruit.

MÔR-GAz, s. m. Chat de mer, poisson. Pl. môr-gisier. Ce mot est composé de môr, mer, et de kdz, chat.

MÔR-Gi. Voyez Ki-vôB.

Môr-hocc’h, s. m. Marsouin. — Dauphin. H.V. Gros poisson de mer. Pl. mâr-houc’hed. Ce mot est composé de môr, mer, et de houe’ h, porc.

Mor-c’h AST, s. f. Poisson de mer que quelques-uns croient être la femelle du marsouin, que d’autres prennent pour la roussette ou chai de mer. Pl. môr-gisli. Ce mot est composé de môr, mer, et de gasl, prostituée.

Mob-c’hoanen, s. f. Puceron de mer. Pl. môr-c’hoenn. Ce mot est composé de môr, mer, el de c’hoanen, puce. Voyez Môc’hik.

Môr-c’houlou, s. m. Huile de poisson. Mot à mot, LUMIÈRE on chandelle DE meb. On dit aussi môr-lard.

Môr-c’hrék, s. f. Sirène, monstre marin