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üara miuc’/i est, scluii les uns, du pain émti’ dans le buuilluii ou dans lu vin ; d, suivant lus autres, du pain à dcmi-cuit et sans croñlu. l’our moi, je ne l’ai entendu que daiiK ce dernier sens. Voyez ItuDUR.

MiRKii, s. m. liardeur, celui qui gard<.’. (iardicM. Cunservaleur. UcJ’eiiseur. Observateur, celui qui accuuiplit ce qui lui est prescrit par quelque loi. l’I. ion. Voyez Mmour.

.MlKËHEz,s. m..Action de garder, de conser-MT, d’observer, etc. uyez Mihout.

MiaÉuEz, s. f. Gardeusc, celle qui garde, (iardicnne. CJonservatrice. Observatrice. l’I. id. Voyez Miruut.

MiHc’iiouiK. Voyez AIinvik.

MiiUDiGEz, s. f. Garde, action de garder, etc. Conservation. Protection. Dépol. Observation . action d’observer co qui est prescrit p.ir quelque loi. Solennisation. — Ileslrlclion, modiücation, réserve. Miridigez é diabarz ar galoun, rcstriclion mentale. U. V. Voyez Mi-

HOIT.

.MiHOLiE. Voyez Mixvik.

MiRoLT, V. a. Garder, ne point se dessaisir. (Conserver. Protéger. Préserver. Défendre. Uc plus, observer, accomplir ce qui est prescrit par quelque loi. Solenniscr. Pari. et. Mirillu-ii évid-uun, gardez-le pour moi. Doué r’ Itou mira diouc’h drouk ! Que Dieu nous garde, nous préserve de malheur ! Uéd eo mirnud ai Uzcnnou, il faut observer les lois. Ha tia virilhu kijd ar goél ? ne gardez-vous pas, ne solennisez-vous pas la fête ?

MiRiiZ, adj. Chomable, qui se doit chômer uy fêter. Eur goél mini : eo, c’est une fête chomable. Voyez LiDuz. H. V.

  • Mis.4L, s. m. Missel, livre qui contient les

prières et les cérémonies de la messe. Pl. ou ou iou. Dougid ar misai enn lu ail, portez le missel de laulre côté. H. V.

Misi.kD(de 2syll.,m(-«((jd),s. m. La durée dun mois. Pl. om. Voyez Wiz, premier art.

MisiEK (de 2 syll., mi-siek], adj. Qui arrive tous les mois. Menstruel. Ar skarzou niisick, les purgations mcnsiruclles.

MisTR, adj. Propre. Propret. Bien ajusté. Kftcherché dans sa mise. Voyez Kempen.n.

MisTRiE, s. m. Petit- maitre, celui qui a des prétentions ridicules et des manières alldiées. Coquet, celui qui cherche à plaire. Pl. mistriged. A la lettre, phopret. (C’est le dimin.de mistr, propre.) H. V.

MisTRiGEZ, s. f. Pelile-maîtresse, celle qui a un air prétentieux, des manières ridicules et affectées. Coquelte, qui cherche à plaire. Pl. éd. Voyez MisTBiK. H.V.

MiTOLiK ou MiTAODia (de 3 syll., mt-«anuik ], s. m. Patelin, homme souple et artificieux qui, par des manières Qatteuseset insinuantes, fait venir les autres à ses fins. Chattemitle. Ar milouik a ra, il fait le patelin, la chattemittc.

• MiTR ou Mi.TB, s. ra. Mitre, ornement de tête que portent les évêques. Pl. ou. H V

.MiTR. Voyez Meûrt.x. H.V

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.Miz, s. m..Mois, une «les douze parties de l’année. Pl. misiutt (de 2 sjll., vn-tiou Eur bugel eur miz co, c’est un enfant d’un mois. Une, dû ha kerzà a c’Ualvcur ar miiiiou dd, on appelle mois noirs oclubre, novembr»’ et décembre. Le pi. miiinu s’emploie aussi pour désigner les menstruel, évacuation ((ui.irrivc aux femmes tous les mois. — lin Galles, miz- En gaél d’Ec. et d’Irl. mi’oï et miz. H.

Miz, s. m. Frais. Dépende. Dépens. Déboursé. PI. mirou. Mizuu brdz a so bel, il y a eu de grands frais. — Mizuu arc’Aaon, frais fune raires. H. V. Le singulier est rarcm-iiit usité, excepté dans le composé diviz, pour di-mis, sans frais.

Miz A.N. Voyez GwER.N, troisième article.

Miz>-B.u)LiN, 9. f. Civadière, voile du mût de beaupré. H.V.

Miziz, adj. CQùtrux, qui engage à la dépense Dispendieux. Mizuz brdz é vézô ann dràzé, cela sera fort dispendieux. Voyez Miz, deuxième article.

Mo.tt, adj. Chauve, qui n’a plus de cheveux ou qui n’en a guère. Moal ko deù’i abréd, il est devenu chauve de bonne heure. Je l’ai entendu dire aussi en parlant des pays privés d’arbres. En Vannes, moel. Moal e»t un nom de famille fort commun en Bretagne

MosLWT (de i syll, moa-lu-al, v. a. et n. Rendre ou devenir chauve. Pari, moaléa. En Vannes, jnoe/a«(.

Mo lder (de -2 syll., moal-der), s. m Calvitie, état de celui qui estchnuve. En Vannes, moelder.

MoALiK, adj. Un peu chauve. t"esl an surnom commun en Bretagne On le donnait dans ce pays au roi frank que l’histoire appelle Charles-te-Chauvc. ’. BàRz.tz-BRFiz, ’f édif.,.

H. V.

MctN, adj. Menu. Grêle. Délié. Mince. Fin. Etroit. Eur’c'hdr voan en deùz,i a la jambe menue. Eur vouez voan eo, c’est une voix grêle. Ué voan eo anniieùd zé, ce Gl est trop tin. Dré ar slréad voan éz aimp, nous irons par le chemin étroit En Vannes, mocn. Moan est un nom de famille assez commun en Bretagne. — Dans le Vocab. du ix siècle, mouin. En Galles, indn, main et meinou. En gaël d’Irl. min. En gaël d’Ec. mion. H. V.

MoANA.VT (de 3 syll., moana-al., v. a. et n. Rendre ou devenir menu, grêle, fin, etc Part, moanéel. En Vannes, moénaat.

MoANRD (de 2 syll.,)noa«ar(i 1, adj. et s. ra. Celui dont la taille est déliée. Pour le pi. du siibst., moanarded.

MoANARDEZ (dc 3 syll., moa-nar-dez ;, s. (. Celle dont la taille est déliée, svelte. Pl. éd.

MoAXDER (de 2 syllab., moan-der), s. m. Etat, qualité de ce qui est menu, grêle, lin, etc. En Vannes, moender.

MÔD ou.Mô7,, s. f. Façon. Coutume. Manière. Méthode. Mode. Modèle. Môi-se eogréaî, il est fait de celte manière. En Galles, modh ou moz. En gaël d’Irl. et d’Ec., moz et wndh-H V

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